. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. FEUILLES DES MONOCOTYLÉDONES AQUATIQUES. 197 la lacune et disposés d'une façon quelconque. Ils ne sont pas les restes de vaisseaux autrefois plus nombreux et en partie résorbés, mais des vaisseaux isolés dans un tube plus large que celui qui les entourait au début. A cette période jeune du développement, les cellules qui entourent la lacune vasculaire ne sont pas différenciées, et sonl remplies d'un protoplasme dense; les tubes libériens ont un contenu moins dense que les cellules voisines, et se laissent facilement reconnaître. On remarquera que l


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. FEUILLES DES MONOCOTYLÉDONES AQUATIQUES. 197 la lacune et disposés d'une façon quelconque. Ils ne sont pas les restes de vaisseaux autrefois plus nombreux et en partie résorbés, mais des vaisseaux isolés dans un tube plus large que celui qui les entourait au début. A cette période jeune du développement, les cellules qui entourent la lacune vasculaire ne sont pas différenciées, et sonl remplies d'un protoplasme dense; les tubes libériens ont un contenu moins dense que les cellules voisines, et se laissent facilement reconnaître. On remarquera que la figure 29 ressemble à la figure 3 qui re- présente une nervure de Zos ter a. En coupe longitudinale, les vaisseaux sont étroits, à paroi cellulosique très mince, à épaississements annelés, bien lignifiés et relativement très distants l'un de l'autre. Aucune des cellules qui entourent la lacune n'est différenciée. Cet étal transitoire correspond à l'état qui est définitif chez le P. densus et autres (fig-. 23, A). Plus tard, à une époque nettement tranchée de la précédente, les cellules inférieures de bordure de la lacune vasculaire, et aussi quelques-unes à gauche et à droite de celles- ci, disposées sur une bande transversale entre la région li- gneuse et la région libérienne, se transforment (fig. 30). Elles grossissent rapidement, quel- ques unes font saillie dans la lacune vasculaire, leur proto- plasme disparait, leur mem- brane s'épaissit et se lignifie; elles deviennent des vaisseaux parfaitement caractérisés. Cependant, dans la nervure mé- diane, plus grosse, la lacune vasculaire reste toujours faci- lement visible ; dans les nervures latérales, où cette la- cune vasculaire est parfois très petite, ces nouveaux vaisseaux font fortement saillie, l'obturent plus ou moins complète- ment, et c'est seulement par une observation plus altenlive que l'on reconnaît son existence, et aussi que l'on est en. Fig. 30. — Potamogel


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