. Petites tailles et grands coeurs, 1914! . e mère veut exprimer sa reconnaissance aux ex-cellentes dames, Mme Petit prend la parole : « Vous navez pas à nous remercier, madame;nous avons été largement récompensées de ce quenous avons pu faire, par le bonheur môme dontnous avons été linstrument et les témoins heureux. LES HEURES BÉNIES. 283-- MADAME ROGER. Je suis enchantée davoir connu vos deux char-mants petits garçons, madame, vous êtes une heu-reuse mère, et quand vous saurez leur histoire aucomplet, vous verrez que votre fils aîné nous a déjàlargement témoigné sa reconnaissance. MADAME PE


. Petites tailles et grands coeurs, 1914! . e mère veut exprimer sa reconnaissance aux ex-cellentes dames, Mme Petit prend la parole : « Vous navez pas à nous remercier, madame;nous avons été largement récompensées de ce quenous avons pu faire, par le bonheur môme dontnous avons été linstrument et les témoins heureux. LES HEURES BÉNIES. 283-- MADAME ROGER. Je suis enchantée davoir connu vos deux char-mants petits garçons, madame, vous êtes une heu-reuse mère, et quand vous saurez leur histoire aucomplet, vous verrez que votre fils aîné nous a déjàlargement témoigné sa reconnaissance. MADAME PETIT. Si vous tenez à nous remercier, je ne vous auto-rise à le faire quen partant de chez moi, el je vousoffre ma maison jusquau jour où vous aurez re-trouvé un autre chez vous. » . Les fillettes sont ravies de garder les petits Jac-quemetet leur mcre; Marthe, plus triomphante quejamais, répète : « Jai eu une fameuse idée! Ahlque jai donc bien fait de parler à maman des deuxpetits réfugiés dAcy-le-Joli. ». ÉPILOGUE Toutes les saisons se sont succédé, et la grandeguerre nest pas encore finie. Une France admi-rable sest révélée. Sur sa terre féconde tous leshéroïsmes se sont épanouis, comme des fleurs dèslongtemps acclimatées à notre sol : lendurance, labravoure, la valeur militaire; le tribut du sang, dela fortune, du dévoûment, rien na manqué, et deces glorieuses semences un fruit béni sortira, lavictoire de lhonneur, de la justice, de la beautémorale, sur la force brutale et cruelle, et le méprisdu droit. Dans la bienfaisante atmosphère qui lentoure,Mme Jacquemet a repris des forces, et elle iracompléter sa guérison en passant les mois dété aubord de la mer. Les journaux ont apporté jusquenBretagne le nom des intéressants petits réfugiés desArdennes, et la bonne tante Maria sest fait par-donner sa frayeur, en mettant en commun désor-mais la fortune que sa fuite a dérobée aux Alle-mands. Enfin on a reçu des nouv


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