Revue de l'art chrétien . purgatoire, lieude passage, où lâme ne sarrête que pourlexpiation. Elle lentrevoyait, dans le saintsacrifice, célébré sur les autels, et le Christtriomphal qui, debout sur le jubé dont ilfacilitait laccès, étendait ses bras et versaitson sang pour sauver le genre humain. Le ciel, séparé par son chancel de lapartie terrestre, montrait la sainte Trinitédans ses trois travées, et les huit travées duplan général faisaient songer aux huit béa-titudes, suivant ladage populaire du moyenâge : Octo facit esse beatos. Cet enseignement nest pas moins con-solant que le premier, c
Revue de l'art chrétien . purgatoire, lieude passage, où lâme ne sarrête que pourlexpiation. Elle lentrevoyait, dans le saintsacrifice, célébré sur les autels, et le Christtriomphal qui, debout sur le jubé dont ilfacilitait laccès, étendait ses bras et versaitson sang pour sauver le genre humain. Le ciel, séparé par son chancel de lapartie terrestre, montrait la sainte Trinitédans ses trois travées, et les huit travées duplan général faisaient songer aux huit béa-titudes, suivant ladage populaire du moyenâge : Octo facit esse beatos. Cet enseignement nest pas moins con-solant que le premier, car il mène de laterre au ciel, quil offre en récompense auxlabeurs de la vie. X. DE ,Prélat de la Maison de Sa Sainteté. 1. X. Barbier de Montault, Traité diconographie chré-tienne, t. II, p. 50. 2. Lépure du labyrinthe est gravée près de la porteSaint-Michel, sur le mur latéral du nord. Le chanoineAuber la reproduite {Mém. de la Soc. des An/, , pi. ô).. \^* ii^yU >^^ i^yU k^^ >^^ i^^ a^ i^!^ xf^^ i^JtU i^^ ii^* j^^^ i^iy. ITTTTTTTT TTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTmttTI-lTïlXI1111111X1 rTTTTm f T TT T}] lie tombeau lie JS. Dominique à Bologne. | a3JirLrxixiïxix)a:iij iiixiiixiirixciiiiixrrrtiiiiiii iiiiiiiiiiiiii I iirirrriiiiiriiiiTiiixiirTTiriiiirTTixrxiiiciiiTixrxiirirriiiinrixrTTr: ^^^^^ ^é)^ ^^^ ^xf^ ^s*^* ^^^ *^^ ^S^ Vitî^ v^-Y Y£^y r^^ y^ v y^x y^-y ^ E tombeau de saint Do-minique à Bologne peutêtre compté au nombredes merveilles de lart :et cependant il est peuconnu. Il y a là moinsde marbres aux richescouleurs, moins de pierres rares que dansdautres monuments analogues, et dès lorsle vulgaire na pas lœil violemment attiré ;il néprouve pas le même intérêt que pourdes travaux plus bruyants. Les rares appré-
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