Vittore Carpaccio : la vie et l'uvre du peintre . ®tre linspiration habituelle du livre de Breydenbach,comme on le voit, mieuxencore, daprès le dessinqui est à la galerie desUffizi, et qui reproduitle tableau avec quelquesvariantes. Au milieu dela scène sélève un tem-ple à coupole, semblableà celui dit de Salomondessiné dans le livre deBreydenbach par Reu-wich, doù Carpaccio atiré aussi pour son ta-bleau la tour et la façade de léglise du Saint-Sépulcre à Jé, dans la peinturede Carpaccio, cette dernièreéglise, au lieu dêtre couronnéepar une coupole, se terminepa


Vittore Carpaccio : la vie et l'uvre du peintre . ®tre linspiration habituelle du livre de Breydenbach,comme on le voit, mieuxencore, daprès le dessinqui est à la galerie desUffizi, et qui reproduitle tableau avec quelquesvariantes. Au milieu dela scène sélève un tem-ple à coupole, semblableà celui dit de Salomondessiné dans le livre deBreydenbach par Reu-wich, doù Carpaccio atiré aussi pour son ta-bleau la tour et la façade de léglise du Saint-Sépulcre à Jé, dans la peinturede Carpaccio, cette dernièreéglise, au lieu dêtre couronnéepar une coupole, se terminepar une espèce de minaret sem-blable à celui de la mosquéede Rama, cité qui est à mi-chemin entre Jaffa et Jéru-salem, où les pèlerins avaientcoutume de coucher. De mêmele peintre bergamasque AlviseDonato, qui fleurit à Venisede 1528 à 1550, se servit desdessins de Reuwich pour lepanorama de Jérusalem, avecle temple de Salomon et léglise du Saint-Sépulcre dans le fonddu tableau le Crucifiement, aujourdhui à lAcadémie de REUWICH, un sarrasin. ( 183) CARPACCIO Les emprunts de Carpaccio à Reuwich ne se bornent pas auxédifices; ils sétendent aussi aux personnages, comme il appertclairement du dessin des Uffizi. Les deux femmes sont de Reuwich,lune qui a le visage découvert, lautre avec la tête enfermée dansune espèce de boîte, ainsi quun Sarrasin, au costume caractéris-tique, tous trois personnages qui reparaissent ailleurs dans lestableaux de Carpaccio. Absolument fantaisiste, sans aucun rapport avec Reuwich,est le fond du dernier tableau : le Roi Aia et sa Femme baptisés par Saint Georges à Silène enLybie (larg. 2 m. 73). Sur lesmarches, devant la grande portedu temple, sont agenouillés le roiet la reine, et ils reçoivent le bap-tême des mains du saint guer-rier, qui, enveloppé dans un man-teau, tient à la main une coupede bronze historiée, pleine


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