. Le Monde moderne. our la musique. Leurs chantsnationaux, qui sont lhistoire de leurrace, de leur culte, de leurs croyances,de leurs allections, de leurs prouessesbelliqueuses, ont un charme |)énélraiit :c est une psalmodie douce et plainli\e,accompaf:;née pro<;ressivemeiit du pianole plus doux au forle le plus tintamar-resque des vibrations du tam-tam quilsenieurent du doij^L et irappciit dupoiiiiC, des bruissements dabord imper-ceptibles des flûtes et des siniets. quipeu à peu saniment et déchirent lairde leurs criardes sonorités. Lorchestrea |iour basse harmonique ill le roule-ment conf
. Le Monde moderne. our la musique. Leurs chantsnationaux, qui sont lhistoire de leurrace, de leur culte, de leurs croyances,de leurs allections, de leurs prouessesbelliqueuses, ont un charme |)énélraiit :c est une psalmodie douce et plainli\e,accompaf:;née pro<;ressivemeiit du pianole plus doux au forle le plus tintamar-resque des vibrations du tam-tam quilsenieurent du doij^L et irappciit dupoiiiiC, des bruissements dabord imper-ceptibles des flûtes et des siniets. quipeu à peu saniment et déchirent lairde leurs criardes sonorités. Lorchestrea |iour basse harmonique ill le roule-ment confus de toutes .sortes de tam-bours aux formes les plus variées. Lamusique de ces peuplades est un cres-cendo et un decrescendo continuel, se-X. — 21. Ion (pie le passade de riiyiniie (|ueii-liiiijie le récitant devient ou a étépathétique. La psalmodie de ces hymnesest une sorte dimprovisation plutôt lAS IIK I. A (-(ILILM 11 1 K A.\(;LAISK IKS KAKllTAS (111 Slorx V-(.IIA, TAMlidri; DU SOKIIKI! DES SIOIX. ^-^rfl*.»^ ipiuii cliaiil consacre : plus le récitantest inspiré par son sujet, [ilns sa jjsal-modie est jolie. Lorsquil sajfit, dans unde ces chants, du Grand-Esprit, lor-chestration sauvage est sensiblementauj^nientée des clameurs rauques etrythmées de tous les assistants, quientre-choquent leurs armes et dansentou plut()t font des sauts de possédés. Jesuis certain que laudition de ce supplé-ment musical en lhonneur du Grand-Esprit niellrait le iKitre en déroute:toujours esl-il (pie ces cérémonies sont KTIIMii;!! A lIl li: MISICAI-K I N ST lUM K N T A I. K dun charme saisissant : plies ne s ac-complisseiil frénéralenieni (|ue la nuit,autour des ilaini)écs de bois mort, dontles lueurs éclairent dune flamme incer-taine et vacillante les visaf;es tatoués deces ffuerriers qui, dans leurs wi^wams,donnent la place dhonneur aux armescl aux instruments de nuisi(|ue. Parmi ces derniers, les plus cnrieuxet les plus intéiessants, ceux ipii s\ii-thiliscj
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