Description de l'Arabie, d'après les observations et recherches faites dans le pays mêmePar MNiebuhr, capitaine d'ingénieurs, membre de la Société royale de GottingenNouvelle édition, revue & corrigéeTome premier. . rie ; que cependancelle etoit libre de quitter la famille de fon mari, 8c dc chercherfortune ailleurs. On dit quii Hdlei il arrive tous les deux ou troisans J que quelques-unes de ces veuves, en cas de refus, traduifenties freres dc leurs maris par-devant le Rabin, &; qualors, & enconfequence des loix de Moife, on les y contraint, ou quonles punit. Je ne pus rien apprendre de plus
Description de l'Arabie, d'après les observations et recherches faites dans le pays mêmePar MNiebuhr, capitaine d'ingénieurs, membre de la Société royale de GottingenNouvelle édition, revue & corrigéeTome premier. . rie ; que cependancelle etoit libre de quitter la famille de fon mari, 8c dc chercherfortune ailleurs. On dit quii Hdlei il arrive tous les deux ou troisans J que quelques-unes de ces veuves, en cas de refus, traduifenties freres dc leurs maris par-devant le Rabin, &; qualors, & enconfequence des loix de Moife, on les y contraint, ou quonles punit. Je ne pus rien apprendre de plus detaille fur ce fujet. Ce meme Juif de Maskdt avoit deux enfans de fa femme; &comme elle ne lui en avoir plus donne depuis huit ans, il en pritune feconde, qui nen eut point du tout. II falloit bien que lapremiere neut pas confenti a fe voir un€ compagne ; puifque Icmari avouoit fincerement quil ne vivoit plus fi tranquiile & iiheureux avec ces deux femmeSj quil Iavoit ete avec une feule;quil etoit oblige de tenir deux menages ; que leur jalouile Ictourmentoit fans cefTe , & quil ne pouvoit ni aiTez dillimuler,ni donner afTez pour les engager a vivre en paix. Jappris aulli N ij ¥ I! If. too DESCRIPTION a Basra J quun Juif, done la premiere femme etoic ft^rile, en avoit epoufe une feconde, fans repudicr Iautre. II arrive bien , chez les Mahometans , quun homme epoufela veuve de fon frere; mais elle na point droit de Iy deux nofe avoir plus de quatre femmes a la fois ; mais illui eft permis davoir autant defclaves quil en peut nourrir, &de vivre avec elles. Cependant il doit rendre a fes femmes legi-times le devoir conjugal, ou sarranger avec elles de manierequ elles ne le traduifent pas en juftice. II eft libre aux Schiuesde prendre des Mahometanes nees librcs, fans les epoufer ; cequi eft defendu aux Sunnites. Perfonne nofe prendre deux foeursa la fois. Pour avoir la feconde, il faut quil repudie la premiere. La femme neft point regarded par les pare
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