Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . elles ont vninflind de nature,par lequel sefl-orcent & dili-gentent dauanccr leur pas :& au contraire, les hommescréez à limage & femblance de Dieu,qui font ad
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . elles ont vninflind de nature,par lequel sefl-orcent & dili-gentent dauanccr leur pas :& au contraire, les hommescréez à limage & femblance de Dieu,qui font admoneflez& piquez de la diuineiuftice,nycognoiirent rien :& tantplus font vifitezôc menacez,de tant plus font obflinez &endurcis en leur malice inueteree,qui eft vn miauuais fîgne&prefage depaix. Car fi nous eflions tels que deuffionsefl:re,nous ferions tous fort bien noftre proffit de ces vifî-tations,& dirions comme Dauid, yirga tua ^ hacaltutumij>fa me confolatafunt. ^fciuoir mon, s il eft hon c^faluhre deieufner uufrintimj^s, C H A p. 10. A chaleur naturelle abonde fort au Prin-temps: &pourcefte caufe cft-il requis demanger dauantagettoutefois que Neoco-mcnlistafchedeprouuer, que le ieufne dela Quarantaine ell bien inftituc au Prin-temps pour la fanté, à raifonquen ccdictemps noftre chair eft plus humide,à caufe du. Hegme af-fcmblc enlHyuer précèdent. Or eft-ilainfî,quciafaiin. tXVRE SEPTIEME. €ct tîl profitable à toute pcrfonncayant la chair humide,par ce quelle (klîcichc & confomme telle humeur fu-perflue, encore* c]ue ce foit ^^ar accident. Parquoy atten-du que le flegme abonde au Printemps , &quelerangcroiftjôc fe dilate lournellement dedans les vaifleaux, Aui-ccnne veut,qucn cedit temps on rongnc quelque chofe derordinaire,à fin dcuitcr trop grande defaiâ:,Galeiî ne prend point la couftume de ceux, qui pour vnemanière deuacuation endurent la faim vn lour de chacunmois. Plus outre,le labeur &c exercice doit précéder la refe-é
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