. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 270 CAMILLE «tl . rence au voisinage des nervures ; cependant aucune d'entre eiles n'était destinée, par sa position, à atteindre la surface. Au mois de juin suivant, j'ai étudié un grand nombre de feuilles profondément submergées prises dans les mêmes bassins. Les stomates y étaient beaucoup plus nombreux qu'en hiver; j'en ai compté sur la face supérieure d'une feuille, près du sommet, sur un espace de 2 1/2 , plus de 300 ; cependant toutes les feuilles n'en possédaient pas en aussi grand nombre. En septembre et en no- vembre 1890,
. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 270 CAMILLE «tl . rence au voisinage des nervures ; cependant aucune d'entre eiles n'était destinée, par sa position, à atteindre la surface. Au mois de juin suivant, j'ai étudié un grand nombre de feuilles profondément submergées prises dans les mêmes bassins. Les stomates y étaient beaucoup plus nombreux qu'en hiver; j'en ai compté sur la face supérieure d'une feuille, près du sommet, sur un espace de 2 1/2 , plus de 300 ; cependant toutes les feuilles n'en possédaient pas en aussi grand nombre. En septembre et en no- vembre 1890, il en était de même. J'ai cité précédemment p. 194 le cas de feuilles imparfaites du P. lucens se transformant en feuilles engainantes et ligu- lées ; je les avais observées sur ces mêmes exemplaires de l'Ecole de Pharmacie à feuilles parfaites pourvues de stomates ; or, leur limbe étroit et court, qui assu- rément n'était nullement destiné à arri- ver à la surface de l'eau, possédait ce- pendant au sommet i-2 stomates sur Fig. 61. — Potaniogeton chaque face. Épidermede Comme chez le Zannichelïia, chacun la face supérieure du limbe (gross. 115). de ces stomates (fig. 61), sur les feuilles examinées à l'état frais, est ouvert, et se trouve au-dessus d'une chambre sous-stomatique. On les trouvait très bien caractérisés dans les feuilles très jeunes, encore enroulées dans la ligule qui les enveloppe. J'ai également observé, à différentes époques, les feuilles des exemplaires cultivés dans un bassin peu profond, à l'Ecole de Botanique du Muséum. Elles sont de dimensions beaucoup plus faibles que les précédentes et possèdent beau- coup moins de stomates. Certaines en ont quelques-uns, et l'on en trouve aussi qui en manquent. C'était probablement sur des échantillons semblables, pauvres en stomates, que Brongniart avait fait ses observations. En novembre 1889, j'avais placé dans l'eau, dans un vase profond en verre, un de c
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