Gazette des beaux-arts. . artistes nés gaulois, peuvent nous fournir quelques lumières surla nature des influences helléniques quelle a subies. On sest trop pressé de parler de luniformité de lart helléniqueaprès Alexandre, que lon a comparé à la langue grecque après lefiace- 1. Au Musée de Tarbes. X. — 3= PÉRIODE. Daprès une photographie. 48 378 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. ment de ses dialectes, àlaxoiv/i. Les fouilles récentes, celles de Pergamenotamment, nous ont révélé des écoles aussi nettement caractériséesque celles du iy= siècle. Comme il arrive souvent à la suite dunedécouverte retentissa
Gazette des beaux-arts. . artistes nés gaulois, peuvent nous fournir quelques lumières surla nature des influences helléniques quelle a subies. On sest trop pressé de parler de luniformité de lart helléniqueaprès Alexandre, que lon a comparé à la langue grecque après lefiace- 1. Au Musée de Tarbes. X. — 3= PÉRIODE. Daprès une photographie. 48 378 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. ment de ses dialectes, àlaxoiv/i. Les fouilles récentes, celles de Pergamenotamment, nous ont révélé des écoles aussi nettement caractériséesque celles du iy= siècle. Comme il arrive souvent à la suite dunedécouverte retentissante, on a été tenté den exagérer la portée : lesbas-reliefs du grand autel de Pergame sont devenus, aux jeux debeaucoup darchéologues, lesprototypes de lart impérial. M. Schreiber,dans un travail bien connu, a réagi contre cette illusion . Il a montréque le bas-relief romain, en ce quil a doriginal, ne dérive pas delart pergaménien, mais de celui de lEgypte ptolémaïque. Là, souslin-. MASQUF. ENAnCEKT,DESTYLEGAULOIS. Trouvé à Notre-Dame dAlençon, près de Brissac (Maine-et-Loire) -. fluence dune civilisation très riche et très raffinée, sétait consti-tuée une école de sculpture décorative, inspirée, dans ses procédéstechniques, du travail des métaux et, dans le choix des sujets, de latendance à la fois réaliste et idyllique qui prévaut en même tempsdans la littérature alexandrine. Cette double tendance se manifeste deplusieurs manières. Dune part, les sculpteurs alexandrins, auteursde reliefs destinés à orner les appartements, affectionnent les scènesde la vie réelle, les épisodes champêtres, ce qui les conduit à faire unepart de plus en plus grande aux détails dintérieur ou de paysage surlesquels se détachent leurs petits tableaux ; de lautre, ils repro-duisent volontiers les tj^pes ethnographiques, dont les rues •1. Schreiber, Die Wiener Brunnenreliefs. Leipzig, Au Musée du Louvre. Benndorf, Gesic
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