. XVIIIe Siècle, Galant et Littéraire. me)) toucha, au point que je ne pus retenir mes larmes. — Il)) faut aussi convenir. Madame, lui répondis-je, que voilà un» trait de bon cœur qui est charmant. Mais je vous avoue-» rai que je ne croyois pas que mes caresses fussent si fort)) briguées. — Vous voyez, cependant, mon Révérend Père,)) me dit cette petite cadette, dont les yeux disaient plus de)) choses que je nen voulois entendre, que lon en connoît le» — Et mon fils, en particulier, reprit la mère. Ainsi,)) mon Père, me dit-elle, si vous voulez épargner et ses lar-)) mes et les miennes,


. XVIIIe Siècle, Galant et Littéraire. me)) toucha, au point que je ne pus retenir mes larmes. — Il)) faut aussi convenir. Madame, lui répondis-je, que voilà un» trait de bon cœur qui est charmant. Mais je vous avoue-» rai que je ne croyois pas que mes caresses fussent si fort)) briguées. — Vous voyez, cependant, mon Révérend Père,)) me dit cette petite cadette, dont les yeux disaient plus de)) choses que je nen voulois entendre, que lon en connoît le» — Et mon fils, en particulier, reprit la mère. Ainsi,)) mon Père, me dit-elle, si vous voulez épargner et ses lar-)) mes et les miennes, faites-moi la grâce de me promettre)) que vous ne lui donnerez plus lieu dêtre jaloux. » Lesdeux Demoiselles joignirent leurs prières à celles de la mè mo3^en que je pusse tenir contre de si pressantes solli-citations! Jaimerai donc le cher Baron; je lui ferai bien descaresses; je lai promis, je tiendrai ma parole, et jy seraiengagé par une raison que je ne pouvois encore soup-çonner. {A continuer.) I. CONTES ET GAILLARDISES EN VERS *»^tt Les Valons routes (■) HMOUR, tu conduis au bonheur ;Mais, hélas, lorsque ta faveurDe nos peines nous récompense,Et quaux douceurs de lespéède la félicité,Sans penser aux peines cruelles,Aux désagréables amers de la volupté :Surpris dans lalcôve des Belles,Nous navons dans lobscurité.Pour fuir, ton flambeau ni tes plus adroit en pareil cas,Craignant dun époux la colère,En vain a recours au mystère,Et croyant sortir un autre se pré dun piège on se défend,Quun rival jaloux on évite. On court, on fuit, la crainte lAmour on est enfant. Cloris, livrée à son époux le Président,Vieux, sot, ridicule et pédant,Veut corriger nattend point son absencePour satisfaire un imprudentQuelle aime, et son impatienceMit dans un péril évidentSon honneur ; car son innocenceEprouva plus dun acc


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