L'Invasion de la mer . ion de Valparaiso. Vargas ne parvint pas sans peine à ter-miner cette première partie de son travail et, assurément, fautedes outils de charpentier recueillis dans la caverne, il nauraitpu le mener à bonne fin. Il va de soi que pendant les premiers jours il avait fallu inter-rompre la besogne au moment du plein de la mer. Ensuite,la marée devint tellement faible, quelle atteignait à peine lespremières déclivités de la grève. La quille nétait plus encontact avec leau, et on pouvait travailler à lintérieur commeà lextérieur de la coque. Mais il importait davoir tout au moi


L'Invasion de la mer . ion de Valparaiso. Vargas ne parvint pas sans peine à ter-miner cette première partie de son travail et, assurément, fautedes outils de charpentier recueillis dans la caverne, il nauraitpu le mener à bonne fin. Il va de soi que pendant les premiers jours il avait fallu inter-rompre la besogne au moment du plein de la mer. Ensuite,la marée devint tellement faible, quelle atteignait à peine lespremières déclivités de la grève. La quille nétait plus encontact avec leau, et on pouvait travailler à lintérieur commeà lextérieur de la coque. Mais il importait davoir tout au moinsremis le bordage en place avant que la mer eût pris du revif. Par prudence, et sans aller jusquà enlever le doublage decuivre, Kongre fit reprendre toutes les coutures au-dessous dela flottaison. On en renouvela le calfatage avec le goudron etlétoupe recueillis parmi les épaves. Lopération se poursuivit dans ces conditions jusquà la fin dumois de janvier, et presque sans interruption. Le temps ne. IL IMPORTAIT DAVOIR REMIS LE BOI1DAGE EN (Page 100. LA M AU LE EN REPARATION. 103 cessait dêtre favorable. Il y eut bien, sinon quelques jours, dumoins quelques heures de pluies, parfois très violentes; mais,somme toute, elles ne durèrent pas. Pendant cette période, on eut à signaler la présence de deuxbâtiments clans les parages de lIle des États. Le premier était un steamer anglais venant du Pacifique, qui,après avoir remonté le détroit de Lemaire, séloignait, cap aunord-est, probablement à destination dun port dEurope. Ce futen plein jour quil passa à la hauteur du cap San Juan. Apparuaprès le lever du soleil, il était hors de vue avant son capitaine neut donc pas à constater lextinction du phare. Le second navire était un grand trois-mâts dont on ne putconnaître la nationalité. La nuit commençait à se faire, lorsquilse montra à la hauteur du cap San Juan pour longer la côteorientale de lile jusquà la pointe Sev


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