Moscou . sa auprès de la typographie impériale de Saint-Pétersbourglenseignement du dessin. Cet enseignement fut dabord donné par unancien peintre dimages; peu à peu, grâce aux influences étrangères, ilsémancipa de la tradition. Dautre part, Pierre envo3ait à létranger desspécialistes étudier les arts européens : deux architectes Oustinov etKorobev, et le peintre André Matvieev en Hollande ; les deux frèresNikitine et Zakharov, et le graveur Korovine en Italie et en France. De LE MUSKE TRF/KAKON LA PEINTURE RUSSE nombreux Allemands, Italiens, Français étaient appelés en Russie etdécoraient de
Moscou . sa auprès de la typographie impériale de Saint-Pétersbourglenseignement du dessin. Cet enseignement fut dabord donné par unancien peintre dimages; peu à peu, grâce aux influences étrangères, ilsémancipa de la tradition. Dautre part, Pierre envo3ait à létranger desspécialistes étudier les arts européens : deux architectes Oustinov etKorobev, et le peintre André Matvieev en Hollande ; les deux frèresNikitine et Zakharov, et le graveur Korovine en Italie et en France. De LE MUSKE TRF/KAKON LA PEINTURE RUSSE nombreux Allemands, Italiens, Français étaient appelés en Russie etdécoraient de leurs œuvres la nouvelle capitale. Mais ils ne se souciaientguère de former des élèves qui auraient pu devenir pour eux des concur-rents redoutables, et ils songeaient plutôt à « faire du métier » quà exé-cuter de véritables œuvres dart. A diverses reprises, Pierre le Grand songea à fonder une Académiedes Beaux-Arts ; mais le projet naboutit pas. On se contenta de créer. Sourikov. E.\écution des Strieltsy. auprès de lAcadémie des Sciences une section artistique, où lenseigne-ment fut confié à des étrangers, le peintre Gsell, le sculpteur Olsner,larchitecte .Marzelius; parmi les premiers élèves de Gsell on peut citerles peintres André Grekt)v et Ivan Bogdanov. Une école de gravure,dirigée par EUiger, Wortmann et Stenglini, produisit surtout des artistesplus ou moins habiles à illustrer des publications techniques. En 1733, le baron Keyserling, président de lAcadémie des Sciences,proposa la fondation dune Académie spéciale des Beaux-Arts, mais cetteproposition naboutit pas. En 1748 nous trouvons à Pétersbourg, comme professeurs, un décora-teur Valeriani, un peintre Gradizzi, un sculpteur Duncker. Ils se ré à des intervalles plus ou moins rapprochés et prennent dans lesprocès-verbaux de leurs réunions le titre de membres de lAcadémie des no MOSCOU Beaux-Arts. Ils n}- ont officiellement aucun droit. Nous connai
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