. Les vacances . utait quelque chose à Tagrémentdes cabanes; M. de Rugès et M. de Traypi samu-saient à les embellir au dedans et au dehors. A lafin des vacances elles étaient devenues de char-mantes maisonnettes ; lintervalle des planchesavait été bouché avec de la mousse au dedanscomme au dehors; les fenêtres étaient garnies derideaux ; les planches qui formaient le toit avaientété recouvertes de mousse, rattachée par des boutsde ficelle pour que le vent ne lemportât pas. Leterrain, avait été recouvert de sable fin ; petit à petiton j avait transporté les cahiers, les livres, et biendes fois


. Les vacances . utait quelque chose à Tagrémentdes cabanes; M. de Rugès et M. de Traypi samu-saient à les embellir au dedans et au dehors. A lafin des vacances elles étaient devenues de char-mantes maisonnettes ; lintervalle des planchesavait été bouché avec de la mousse au dedanscomme au dehors; les fenêtres étaient garnies derideaux ; les planches qui formaient le toit avaientété recouvertes de mousse, rattachée par des boutsde ficelle pour que le vent ne lemportât pas. Leterrain, avait été recouvert de sable fin ; petit à petiton j avait transporté les cahiers, les livres, et biendes fois les enfants j prenaient leurs leçons. Leursagesse était alors exemplaire. Chacun travaillaità son devoir, se gardant bien de troubler son voi-sin. Quand il fallut se quitter, les cabanes entrè-rent pour beaucoup dans les regrets de la sépara-tion. Mais les vacances devaient durer près de deuxmois : on nétait encore quau troisième jour etlon avait le temps de samuser. III VISITE AU MOULIN. (3 pro-pose uneii; rande)ro me-na de aumoulin,par le^ boi^, dit M. de Rugè^^^ Nous irons voir la nouvelle mécanique établie par ma sœur de Fleurville, et, pen-dant que nous examinerons les machines, vousautres enfants vous jouerez sur lherbe, où lonvous préparera un bon goûter de campagne : painbis, crème fraîche, lait caillé, fromage, i)eurrc 40 LES VACANCES et galette de ménage. Que ceux qui maiment mesuivent! » Tous lentourèrent au même instant. « Il paraît que tout le monde maime, repritM. de Rugès en riant. Allons, marchons en avant ! — Hé, hé, pas si vite, les petits ! Nous autresgens sages et essoufflés, nous serions trop humi-liés de rester en arrière. » Les enfants, qui étaient partis au galop, revin-rent sur leurs pas et se groupèrent autour de leursparents. La promenade fut charmante, la fraîcheur dubois tempérait la chaleur du soleil ; de temps entemps on sasseyait, on causait, on cueillait desfleurs, on trouvait quelques fr


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