. Les Franciscains et le Canada. --. leur) fut perduet pris par les Anglais^. Guillaume de Caen avaitbien écrit à Champlain, mais il lui avait mandé peu de chose, et pas de détails sur lenvoi pré-paré par les Jésuites, sinon que le Père Noyrotlavait désobligée La situation devenait, par le fait, intolérablepoiu- les Jésuites de Québec. Ils avaient de vingt-sept à vingt-huit personnes^ à nourrir, eux com-pris. On escomptait pour cela les vivres et secour*^promis ; ils narrivaient pas. Il était impossiblede garder autant de monde jusquau printemps de1628. Dautant plus que, Champlain le dit lui-m
. Les Franciscains et le Canada. --. leur) fut perduet pris par les Anglais^. Guillaume de Caen avaitbien écrit à Champlain, mais il lui avait mandé peu de chose, et pas de détails sur lenvoi pré-paré par les Jésuites, sinon que le Père Noyrotlavait désobligée La situation devenait, par le fait, intolérablepoiu- les Jésuites de Québec. Ils avaient de vingt-sept à vingt-huit personnes^ à nourrir, eux com-pris. On escomptait pour cela les vivres et secour*^promis ; ils narrivaient pas. Il était impossiblede garder autant de monde jusquau printemps de1628. Dautant plus que, Champlain le dit lui-même, les hivernants furent laissés par les mar-chands assez mal accommodés de toutes les chosesnécessaires pour le maintien dune habitation, 1. Leclercq, Premier établissement de la foy, i, p. 371. 2. Œuvres, p. 1129. Creuxius parle aussi dun navire frété àBonfleur. Cf. Hist. Canadensis, Paris, 1664, P- 12. 3. Cha^iplain, Œuvres, p. 1129. 4. Champlain, Œuvres, p. 1129. 5. Champlain, Œuvres, p. 1128, LA COMPAGNIE DE LA NOUVELLE-FRANCE 417 (ce) dont je métonnais fort quon nous laissât endes nécessités si grandes^ Le Père Lalemant se résolut à employer le seulmoyen en son pouvoir pour ne pas exposer ses gensà mourir de faim. Il ramena lui-même en Franceles vingt ouvriers que le Père Noyrot avait conduitsau Canada lannée précédente. Il laissa aux Huronsle Père de Brébeuf, et à Québec les Pères Massé,de Noue, un Frère et cinq autres personnes pourne (pas) abandonner leur maison^. Et pour as-surer leur subsistance, le Père Lalemant dut payercher les vivres quil achetai II se procura quel-ques dix barriques de galettes, du magasin, au prixdes Sauvages, à sept castors par barrique de galette,(castors) que le dit Père avait recouverts (achetés)des uns et des autres à un écu comptant par cas-tor, et ainsi (il) achetait chèrement ce que la né-cessité leur contraignait, sans trouver aucune cour-toisie. Le dit de la Ralde, qui
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