Sermons du pere Bourdaloue, de la Compagnie de Jesus, pour le Caresme . grâce prévenante , dunegrâce viclorieuie ck toute - puillante. Grâceque je demanderai fans celTe : elle ell précieu-fe, éc jen connois le prix ; mais toute pré-cieuie quelle eil, je puis lobtenir, ôc Dieu Sur lImpureté. lyrne la rcfulera point à ma prière. Grâce à la-quelle je ne mettrai nul obflacle ; ce nefl pasûiTez : à laquelle je me difpoferai, ô: par où ?par la fuite des occafions, par la mortificationde mes lens, par la fréquente conftfîion-, parla ledure des bons livres, par dutiles entre-tiens avec un directeur fa


Sermons du pere Bourdaloue, de la Compagnie de Jesus, pour le Caresme . grâce prévenante , dunegrâce viclorieuie ck toute - puillante. Grâceque je demanderai fans celTe : elle ell précieu-fe, éc jen connois le prix ; mais toute pré-cieuie quelle eil, je puis lobtenir, ôc Dieu Sur lImpureté. lyrne la rcfulera point à ma prière. Grâce à la-quelle je ne mettrai nul obflacle ; ce nefl pasûiTez : à laquelle je me difpoferai, ô: par où ?par la fuite des occafions, par la mortificationde mes lens, par la fréquente conftfîion-, parla ledure des bons livres, par dutiles entre-tiens avec un directeur fage & zélé , par lesaumônes,parlesfacrifices,par tous les moyensque la religion me fournit. Grâce à laquelleje répondrai fidèlement 6c fans me tromper,promptement de fans héfiter, pleinement ôcfans rien réferver. Grâce que je nexpoferaijamais ; car lexpofer, ce feroit vouloir la per-dre. Mais aufli, mon Dieu, grâce avec la-quelle je me promettrai une fainte perfévé-rance , jufquà ce que jarrive à la gloire oùBOUS conduife, Q iiij j;2 SERMON POUR LE LUNDI de la troifîéme le Zèle. KIxit Jefus PhariGuis : Uciqiie dicctis mîlii hanc fimi-litudincm : Medice, cura teiplum. Jefus-Chrijî dit aux Phartfiens : Sans doute que vousmappliquerez ce proverbe : Médecin , guérijfez-vous vous-même. En faint Luc , chap. 4. v^E ne fut point par une fimpîe conjedu-re de la dirpofinon des Pharifiens & de lamalignité de leurs cœurs à Ton égard, quele Fils de Dieu leur parla de la forte : ce fut,dit faint Chryfoflome , par un efprit de pro-phétie j & par une vue anticipée de ce qui luidevoit arriver dans fa paiï:on, puifquen efîetles Pliarifens le voyant fur la croix , lui re-prochèrent quil avoit fauve les autres , ôcquil ne pouvoir fe fauver lui-même. Re-proche que ce divin Sauveur avoit bien pré-vu quon lui feroit un jour i mais à quui s UH LE Z !£ L E. I^J par avance répondoicnt bien les miracles quilopéroir dans la Jud


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