. Gazette des beaux-arts . ns,croistre et saugmenter de nostre perte et diminution. » Ne voyions-nous pas hier encore les mêmes faits se renouveler à lasuite de nos terribles défaites ! Le peuple parisien croit revendiquer sousle nom de Commune ses droits dindépendance quand, excité par desagents de désordre de toutes les nations, il se frappe lui-même danssa famille, dans ses enfants, dans sa liberté, dans la prospérité de sonpays, et en retarde dautant lessor en face de lennemi applaudissant àses dissensions. Aussi faut-il noter le cri patriotique des auteurs de laMénippée^ ce cri des bourge
. Gazette des beaux-arts . ns,croistre et saugmenter de nostre perte et diminution. » Ne voyions-nous pas hier encore les mêmes faits se renouveler à lasuite de nos terribles défaites ! Le peuple parisien croit revendiquer sousle nom de Commune ses droits dindépendance quand, excité par desagents de désordre de toutes les nations, il se frappe lui-même danssa famille, dans ses enfants, dans sa liberté, dans la prospérité de sonpays, et en retarde dautant lessor en face de lennemi applaudissant àses dissensions. Aussi faut-il noter le cri patriotique des auteurs de laMénippée^ ce cri des bourgeois dont le cœur saignait en constatant lesmalheurs de la patrie, les souffrances de la capitale. « 0 Paris qui nes plus Paris, mais une spelunque de bestes farouches, 472 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. une citadelle dEspagnols, Wallons et Neapolitains, un asyle et seureretraicte de voleurs, meurtriers et assassinateurs, ne veux-tu jamais teressentir de ta dignité et te souvenir qui tu as esté, au prix de ce que. L ESPAGNOL. (Daprès une estampe signée : L. Richer in sn dcl. Boulanger fa. P. Bertrand ex.) tu es, ne veux-tu jamais te guarir de ceste frénésie qui, pour un légi-time et gratieux roy, ta engendré cinquante roytelets et cinquante ty- 1. La garnison de Pliilippe II, à Paris, était composée dEspagnols, de Wallons etdItaliens. LES IMAGIERS POPULAIRES DES XVI» ET XVII SIECLES. ii73 rans? Te voilà au fer, te voilà en lInquisition dEspagne, plus intolé-rable raille fois et plus dure à supporter aux esprits nez libres et francs,comme sont les François, que les plus cruelles morts, dont les Espagnolsne sauroyent adviser. « Tu nas peu supporter une légère augmentation de tailles et dof-fices, et quelques nouveaux édicts qui ne tymportoient nullement : ettu endures quon pille tes maisons, quon te rançonne jusquau sang,quon emprisonne les sénateurs, quon chasse tes bons citoyens et con-seillers, quon pende, quon massacre tes principaux magistrats
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