Femme ou sabre (The trail of the sword) . levait lebras pour sen gratter la tête ou sen lrotter le menton ;il lui prêtait un air mi-manœuvre, mi-marin. Il supportaparfaitement les regards curieux de lassistance, et,derechef, sinclina devant le gouverneur comme quel-quun (jui attendait (|uil plût à celui-ci dexprimer sesdésirs, sa volonté. —Eh bien ! mon garçon, dit le colonel, vous pouvezvous estimer chanceux (|ue mes soldats ne vous aientpas fusillé sans merci. Vous avez eu la veine de votrecôté. Quand un étranger est pris à écornifler aux fenê-tres de cette maison, mes gens ont la permission


Femme ou sabre (The trail of the sword) . levait lebras pour sen gratter la tête ou sen lrotter le menton ;il lui prêtait un air mi-manœuvre, mi-marin. Il supportaparfaitement les regards curieux de lassistance, et,derechef, sinclina devant le gouverneur comme quel-quun (jui attendait (|uil plût à celui-ci dexprimer sesdésirs, sa volonté. —Eh bien ! mon garçon, dit le colonel, vous pouvezvous estimer chanceux (|ue mes soldats ne vous aientpas fusillé sans merci. Vous avez eu la veine de votrecôté. Quand un étranger est pris à écornifler aux fenê-tres de cette maison, mes gens ont la permission de lefaire danser au bout dune corde au premier arbre , allons ! vite ! parlez ! Qui êtes-vous ? Quefai tes-vous ? Quest-ce qui vous amène ici? Lindividu sinclina. —Je suis, dit-il, le capitaine dun petit caboteur, lagoélette Kell Giuynn mouillée là-bas dans le courant,en attendant (|ue jaie fait part à Votre Excellence decertaines aifaires ])rivées, et que je remette à la voilepour les AntiTes,. T, DERECHEF, IL SiXCLINA DEVANT LE GOUVERXEUR, AYAXT LAIR DATTEXDRE quil plut a celui-ci dexprimer ses désirs. APPARITION 35 —Des affaires ? des affaires privées ? interrompit lecolonel. Mais alors, de par tous les diables, pourt|uoidonc êtes-vous venu montrer votre mulle de furet à lafenêtre là-bas et effrayer ces dames ? Le souvenir de laterreur de Jessica lui fit monter la moutarde au nez.—Morbleu ! continua-t-il, je ne sais ce qui me retient devous faire pendre haut et court, pour vous apprendre àêtre mieux élevé. Lindividu resta parfaitement calme, tout en se frottantde temps à autre le menton de son crochet. Il navaitaucunement lair nerveux ; mais dIberville, avec sonhabitude de tout observer, saisit dans ses yeux quireflétaient en apparence toute la candeur dun bravemarin, une expression étrange, un regard qui semblaitperdu dans le vide. —Ces affaires, dit-il, ne sont que pour les oreilles deVotre Excellence, Et, de n


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