. Méthode naturelle de guérir : les maladies du corps et les deréglémens de l'esprit qui en dependent . en forte quils fonttombés, à cet égard ^ dans unenégligence totale. Cependant cette conduite eft jnon-feulement naturelle & très-propre à la fanté, elle eft très-fortement recommandéedans lancien &c le nouveau Tefta-ment, comme devant nous prépa* J ter aux penfées les plus férieufes 8cles plus imporcances:& ceft mêmeune des grandes caufes de la gayeté& de la tranquillité dame, doncjouifîent conftamment certainsCatholiques Romains &; quelquesPeuples Méridionaux , dont lafanté feroit e


. Méthode naturelle de guérir : les maladies du corps et les deréglémens de l'esprit qui en dependent . en forte quils fonttombés, à cet égard ^ dans unenégligence totale. Cependant cette conduite eft jnon-feulement naturelle & très-propre à la fanté, elle eft très-fortement recommandéedans lancien &c le nouveau Tefta-ment, comme devant nous prépa* J ter aux penfées les plus férieufes 8cles plus imporcances:& ceft mêmeune des grandes caufes de la gayeté& de la tranquillité dame, doncjouifîent conftamment certainsCatholiques Romains &; quelquesPeuples Méridionaux , dont lafanté feroit encore beaucoup plus parfaite & la vie plus longue, fanslufage immodéré des aromats 8cdes opiates , qui font la plus mau-vaife efpéce de cordiaux,&la caufede leur lafciveté immodérée, quileur abrège néceflairement les1 Ti[ Ïîo Méthode natvrelzÉ CHAPITRE IL JDe la nature & de la caufe desMaladies de lEfprit 3 en tantquelles dépendent de léconomie:.animale. L A Près les recherches les plu$,éxa&es & lobfervation laplus fcrupuleufe , je nai pointtrouvé dautre caufe naturelle &.philosophique , ni dhypothèfe:plus propre à rendre raifon de Ti-diotifme,delaftupidité,delapertedu fens commun ; ceft-à-dire,delà mémoire ou du jugement,de la folie, de la manie, ou detoutes les maladies que Ton ap-pelle cèphaliques ou nerveufes, ouqui font accompagnées de quel-que dérangement dans ce que D E G U ER1 R. 2 £ fj lon appelle le fens commun onJa faculté de penfer, que lobftru-sftion, lextin&ion , le relâche-ment ou la mauvaife conformationdes organes, par lefquels iefpritexerce fes opérations dune ma-nière uniforme & régulière 3 ceftrà-dire, létat irrégulier des nerfs;que prefque tous les PhilofophesRegardent comme les organes deJa penfée : or les nerfs ne fontque d


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