Livre du chevalier allemand Ulric de Hutten sur la maladie française et sur les propriétés du bois de gayac : orné d'un portrait de l'auteur, précédé d'une notice historique sur sa vie et ses ouvrages . lleufe diilin-guent la plupart de fes ouvrages, quel que foit le fujetquil aborde, fous quelque forme quils fe pré, en dehors de leur valeur, de leur mérite in-trinfèque, irrécufable, il faut admettre que les circonf-tances dans lefquelles ils ont paru ont largement accruleur puiffance^ il faut convenir que la fougue de fes con-viélions ôc de fon caraélère inquiet, que fon amou
Livre du chevalier allemand Ulric de Hutten sur la maladie française et sur les propriétés du bois de gayac : orné d'un portrait de l'auteur, précédé d'une notice historique sur sa vie et ses ouvrages . lleufe diilin-guent la plupart de fes ouvrages, quel que foit le fujetquil aborde, fous quelque forme quils fe pré, en dehors de leur valeur, de leur mérite in-trinfèque, irrécufable, il faut admettre que les circonf-tances dans lefquelles ils ont paru ont largement accruleur puiffance^ il faut convenir que la fougue de fes con-viélions ôc de fon caraélère inquiet, que fon amour om-brageux pour lindépendance, fon horreur du pouvoirfpirituel, quil appelait la tyrannie de lâme, lont con-duit au-delà des bornes de la décence, de la juftice &de la vérité. On ne peut nier que ce ne fût un hommedun rare talent, dun efprit fupérieurj mais il a payé biencher ces faveurs du ciel. La Providence ne femble luiavoir concédé les dons du génie quau prix du repos defa vie entière. Sa courte ôc malheureufe exiftence na étéquune guerre ôc un combat continuel. -tCS:»- ULRIC DE HUTTENj CHEVALIER ALLEMAND, A PAULRICIUS <^^j MÉDECIN DE leMPEREUR ^^^ salut!. AI lu la lettre, favant Ricius, danslaquelle vous mengagez avec raifon àcélébrer le Gayac, dont il nefl pas per-mis de contester la puilTance. Suis-jecapable de réuffir dans une telle entre- (i) Paul Rici ou Ricius, qui avaitabandonné la religion juive pour fefaire chrétien, enfeignait la médecineavec beaucoup déclat à luniverfitéde Pavie, au commencement du xvi°fiècle. Sa vafte inflrudion, fes talentslui avaient attiré une très-haute con-fidération, lavaient lié avec les fa-vants, les hommes de lettres de lépo-que. D. Erafme {lib. I.,EpiJ}. ulîim.)en parle dans les termes les plus élo-gieux : « Paulus Ricius fie me proximo« coUoquio rapuit. ut mira quœdam« me fitis habeat, cum homine fe-« piùs ac familiariùs conferendi fer-« monem. Preeter hebreœ linguae
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