Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710 . op court pour convenir à des athlètes dunâge plus avancé, & dont la force devoit être miiê à de plusdifficiles épreuves. 5^8 MEMOIRES Le ftacîe Delphique ctoit donc plus court que «ceïuîdOlynipie Si que le iîade Italique; il faut donc le regardercomme coinpoic dun pied plus court que le ]:>ied RonraJn,duquei il auroit contenu ^ ou dix doigts, cefl-à-dire leptpouces &L dem
Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710 . op court pour convenir à des athlètes dunâge plus avancé, & dont la force devoit être miiê à de plusdifficiles épreuves. 5^8 MEMOIRES Le ftacîe Delphique ctoit donc plus court que «ceïuîdOlynipie Si que le iîade Italique; il faut donc le regardercomme coinpoic dun pied plus court que le ]:>ied RonraJn,duquei il auroit contenu ^ ou dix doigts, cefl-à-dire leptpouces &L demi. En prenant ie pied du monument de Sla-tilius de i 3 12 dixièmes pour le pied Romain, le pied dullade Delphique en auroit contenu feulement 820, ceit-à-dire6 pouces j 0 lignes du pied de France. Mais, comme je lai déjà obiervé, ce pafïïige de Ceniorindit formellement le contraire, & il faudroit lexpliquer contrele iens naturel des paroles pour en tirer cette conlèquence;par confcquent il ne peut fèrvir à rjcn établir, &: lon nenpeut lien conclurre. Ceft pour cela que je nen ai fait aucunulàge ni dans ces Obfêrvations, ni dans ma Diflèrtation furles meiùres des ancien^.. PISSmTATION DE LITTERATURE. 5 ^9 DISSERTATION Dans laquelle on entreprend de prouver que detoutes les Langues que lon parle aâuellement enEurope, la langue Allemande efl celle qui confervele plus de veflïges de fin ancienneté. Par M. Ter CI ER. UN vain préjugé, peu fîivorable à létude d^s Langues, i^ que lon regarde ordinairement ceux qui sy appli- »75°qiient connue doués au lèul don de la mémoire. Donner àdts mots la fignification communément reçue, Se les aflèmblerfélon les règles grammaticales efl, dit-on, lunique difficultéde cette étude. Javouerai que rien nattache & ne fàtisfaitmoins un homme defj^rit, que les principes de la grammaire,de quelque langue que ce foit ; mais ce nefl: point à cesprincipes quil faut redreindrç létude des
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