. La comédie humaine . re? dit madame deSan-Esteban dans largot convenu entre la tante et leneveu. Cet argot consistait à donner des terminaisons en ar ouen or en al ou en 2^ de façon à défigurer les mots, soitfrançais soit dargot, en les agrandissant. Cétait le chifiFrediplomatique appliqué au langage. — Mets toutes les lettres en lieu sûr, prends les pluscompromettantes pour chacune de ces dames, reviensmise en voleuse dans la salle des Pas-Perdus, et attends-ymes ordres. Asie ou Jacqueline sagenouilla comme pour recevoirla bénédiction, et le faux abbé bénit sa tante avec unecomponction évan


. La comédie humaine . re? dit madame deSan-Esteban dans largot convenu entre la tante et leneveu. Cet argot consistait à donner des terminaisons en ar ouen or en al ou en 2^ de façon à défigurer les mots, soitfrançais soit dargot, en les agrandissant. Cétait le chifiFrediplomatique appliqué au langage. — Mets toutes les lettres en lieu sûr, prends les pluscompromettantes pour chacune de ces dames, reviensmise en voleuse dans la salle des Pas-Perdus, et attends-ymes ordres. Asie ou Jacqueline sagenouilla comme pour recevoirla bénédiction, et le faux abbé bénit sa tante avec unecomponction évangélique. — Addio, marcbcsa ! dh-W h haute voix. Et, ajouta-t-il SPLENDEURS ET MISÈRES DES COURTISANES. 209 en se servant de leur langage de convention, retrouveEurope et Paccard avec les sept cent cinquante millefrancs quils ont effarouchés, il nous les faut. — Paccard est là, répondit la pieuse marquise enmontrant le chasseur les larmes aux yeux. Cette promptitude de compréhension arracha non-. seulement un sourire, n^ais encore un mouvement de sur-prise à cet homme, qui ne pouvait être étonné que par satante. La fausse marquise se tourna vers les témoms decette scène en femme habituée à se poser. — 11 est au désespoir de ne pouvoir aller aux obsèquesde son enfant, dit-elle en mauvais français, car cette af-freuse méprise de la Justice a fait connaître le secret dece saint homme!... Moi, je vais assister à la messe moi-XVI. 14 SCENES DE LA VIE PARISIENNE. tuaire. Voici, monsieur, dit-elle à monsieur Gault, en luidonnant une bourse pleine dor, voici pour soulager lespauvres — Quel cbique-marr lui dit à loreille son neveu satis-fait. Jacques Collin suivit le surveillant qui le menait aupréau. Bibi-Lupin, au désespoir, avait fini par se faire voirdun vrai gendarme, à qui, depuis le départ de JacquesCollm il adressait des hem ! hem ! significatifs, et qui vintle remplacer dans la chambre du condamné. Mais ceten


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