. L'été à Bade . our ne plus se relever, tandis que lautre, après être restélongtemps en ruines, sest redressé une dernière fois, et se tientfièrement debout. Reconstruit au commencement de ce siècle par le margraveFrédéric, embelli avec beaucoup dart et de bon goût par legrand-duc Léopold, le château qui aujourdhui mérite parfaite-ment son titre de nouvel Eberstein, est situé dune façon pitto-resque et charmante. De ses fenêtres, de ses terrasses, de sahaute tour, le point de vue est admirablement varié : ici, cest laforêt sombre ; là, le vallon riant, la rivière aux flots argentés, etplus


. L'été à Bade . our ne plus se relever, tandis que lautre, après être restélongtemps en ruines, sest redressé une dernière fois, et se tientfièrement debout. Reconstruit au commencement de ce siècle par le margraveFrédéric, embelli avec beaucoup dart et de bon goût par legrand-duc Léopold, le château qui aujourdhui mérite parfaite-ment son titre de nouvel Eberstein, est situé dune façon pitto-resque et charmante. De ses fenêtres, de ses terrasses, de sahaute tour, le point de vue est admirablement varié : ici, cest laforêt sombre ; là, le vallon riant, la rivière aux flots argentés, etplus loin, les vertes montagnes de la Forêt-Noire, et les Yosgesau front nébuleux. — Les visiteurs reçoivent dans ce domaine dela couronne le bon accueil que lon retrouve dans tous les lieuxintéressants du grand-duché de Bade. Toutes les portes leur sontouvertes. On remarque surtout dans les appartements du châteaula gothique salle des chevaliers, ornée dune magnifique collec-tion rasse, doù lon découvre un magnifique paysage, et là, le con-cierge du château, remplissant les fonctions daubergiste, vousservira un excellent déjeuner. Puis, le repas terminé, vous vousremettrez en route pour continuer votre voyage dans la vallée dela Mourg. Au penchant de la montagne, vous verrez une roche escarpéequi savance sur la vallée, et que lon nomme — le Saut duComte. — Yoici à quel propos : Un comte dEberstein, ayant fêté plus que de raison le vin deses coteaux, eut limprudence de monter à cheval en sortant detable. Le coursier, mal mené, saventura sur cette roche, etcomme le cavalier qui ne voyait pas le danger continuait à piquerdes deux, la bête sélança et tomba sur ses quatre pieds dans levallon, le comte nayant pas quitté la selle ; — de sorte que nilhomme ni le cheval ne se firent aucun mal, ce qui pouvait pas-ser pour un miracle. Le lendemain, le comte dEberstein fit part de cette prouesse àquelques-uns de ses voisins


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