Le masque ; L'enfant de l'amour . nfant de lAmour KANTZ, sans enlever son chapeau. — Dèsque jai été delioi^s, dans la rue, jai eu net-tement limpression que nous venions decommettre, vis-à-vis de nous-mêmes, en pu-blic, une sorte dattentat moral, très dé-plaisant, , à un moment important denotre existence, un jour justement sérieux,où je nai agité que des choses raisonnables,des idées déquilibre. Il me seiait pénible depenser que nouK allons nous coucher sur unesituation aussi faus*> Ce nest pas ton*vis ? LIANE, métamorphosée déjà. — Mais si, deux rails qui ont côtoyé le même che


Le masque ; L'enfant de l'amour . nfant de lAmour KANTZ, sans enlever son chapeau. — Dèsque jai été delioi^s, dans la rue, jai eu net-tement limpression que nous venions decommettre, vis-à-vis de nous-mêmes, en pu-blic, une sorte dattentat moral, très dé-plaisant, , à un moment important denotre existence, un jour justement sérieux,où je nai agité que des choses raisonnables,des idées déquilibre. Il me seiait pénible depenser que nouK allons nous coucher sur unesituation aussi faus*> Ce nest pas ton*vis ? LIANE, métamorphosée déjà. — Mais si, deux rails qui ont côtoyé le même chemin, etqui, tout à Silence. LIANE. — Je me disais bien que ton calmefaisait présager des paroles peut-être plusterribles que celles de tout à — i^on pas. Liane. Je tassure,ninterprète pas le mouvement qui ma faitrevenir ici, dans un sens qui nest pas levrai Je &uis venu tout simplement te tendrela m^ain, pour que notre séparation de ce soirsoit plus digne de KAYMOND. — Non, Il est parti. .Paul, je ne demande pas mieux que de ré RANXZ. — Tu as eu tort, tu as eu ^abord de ne pas lever ces invitrtions, etpuis, ensuite, dattaquer très mal notre Enfin, ne revenons pas là LIANE, les mains presque jointes, Jium-hle. — Je crois que cest réparable. De moncôté, je suis prête à... RANiz. — Oh! réparable!... Il y a entrenous. Liane, des dissentiments profonds, il3 a plus que des dissentiments, il y a desaoim&s. Nous navons plus la même concep-tion de la vie. On dirait que nous sommes LIANE, se lève en sursaut, comme si ellerecenait à la réalité. — Tu ne restes pas,alors ? RANTZ. — Jai dabord miUe cho-ses à De la correspondante jusquàtrois heures du Demain matin, je telai dit, ii faut que je sois chez le présidentdu Conseil, et puis à lElysé LIANE, les yeux implùrant. — Cependant,maintenant que nous


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