uvres complètes de Marmontel .. . onté de vouloir remettre sur lascène, furent constamment rebutées par facteurdont javais besoin. Ce fut un bien pour moi,puisquà la faveur de cet oubli, elles ont pu at-tendre le temps dun examen et dune correctionqui leur était si nécessaire. Peut-être un jour degrands talents daigneront-ils sen occuper et lesreproduire au théâtre; mais quoi quil en soit de (i) On peut voir lorigine et la cause de cette haine à lapage 3a du second volume des Éléments de Littérature. xii PB ÉFAC l cette espérance, qui vient peut-être encore abuscj ma vieillesse, elle aura serv


uvres complètes de Marmontel .. . onté de vouloir remettre sur lascène, furent constamment rebutées par facteurdont javais besoin. Ce fut un bien pour moi,puisquà la faveur de cet oubli, elles ont pu at-tendre le temps dun examen et dune correctionqui leur était si nécessaire. Peut-être un jour degrands talents daigneront-ils sen occuper et lesreproduire au théâtre; mais quoi quil en soit de (i) On peut voir lorigine et la cause de cette haine à lapage 3a du second volume des Éléments de Littérature. xii PB ÉFAC l cette espérance, qui vient peut-être encore abuscj ma vieillesse, elle aura servi a me rendreplus attentif el plus sévère dans mes corrections,en me mettant devant les jreui le plus imposant et le plus redoutable des ju^es, le public as-semblé. A légard des poèmes lyriques qui accompa-gnent ces tragédies, mon intention, en les com-posant, fut de contribuer à établir sur nos deuxthéâtres une musique dont on ne croyait pas quenotre langue fût susceptible; et ils ont remplileur DENYS-LE-TYRAN, TRAGÉDIE, Représentée pour la première fois, par les comédiensfrançais ordinaires du roi, le 5 février 1748. • • Théâtre. I. h %/%,» ^^-^ -». ^ ?» -^-V* V-%,-%. ?». %/% -%sTkS± -%^»^. »•%, % EPITRE A M. DE VOLTAIRE «•«et* .•->#.* jL/es amis des beaux-arts ami tendre et sincère, Toi, laine de mes vers, ô mon guide! 6 mon père! (Car ce nom test bien du : mon cœur me la dicté; Et de tes sentiments il peint seul la beauté. ) Le tribut dun talent que ta voix fit éclore, Macquitte auprès de toi bien moins quil ne mhonore Lon saura que sur moi tu tournas ces regards Qui dun feu créateur animaient tous les arts ; Lon saura quau sortir des mains de la nature, Incuite, languissant dans une nuit obscure, Mais épris de tes vers, par ta gloire excité, Je tappelai du fond de mon obscurité ; Que mes cris de ton cœur réveillant la tendresse, Tes bras tendus vers moi reçurent ma jeunesse ; Quà penser, à


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