Dictionnaire historique & biographique de la Suisse : publié avec la recommandation de la Société générale suisse d'histoire et sous la direction de Marcel Godet, Henri Türler [et] Victor Attinger avec de nombreux collaborateurs de tous les cantons . loli-garchie, le régime devenait pesant, comme dans lanciencanton. Les bailliages, dont la plupart étaient parmi lesplus avantageux, servaient à entretenir et à enrichir un quittaient en masse la terre pour se vouer aux servicesdomestiques dans les villes et pour senrôler à léé les efforts des bourgeoisies urbaines, ni lindus-trie ni
Dictionnaire historique & biographique de la Suisse : publié avec la recommandation de la Société générale suisse d'histoire et sous la direction de Marcel Godet, Henri Türler [et] Victor Attinger avec de nombreux collaborateurs de tous les cantons . loli-garchie, le régime devenait pesant, comme dans lanciencanton. Les bailliages, dont la plupart étaient parmi lesplus avantageux, servaient à entretenir et à enrichir un quittaient en masse la terre pour se vouer aux servicesdomestiques dans les villes et pour senrôler à léé les efforts des bourgeoisies urbaines, ni lindus-trie ni le commerce ne réussissaient à prendre pied dansle pays. Toutefois, personne ne songeait à en rendre legouvernement responsable ; celui-ci nétait pas impo-pulaire et les idées nouvelles navaient guère pénétredans le pays. Même pendant les premières années de laRévolution, le gouvernement ne crut pas devoir sin-quiéter ; sil y avait dans les villes quelque agitation, lacampagne restait inébranlablement fidèle ; on y aimaitencore mieux les patriciens bernois, propriétaires eux-mêmes, que les messieurs de la ville voisine. Il fallut desévénements extérieurs, laction de Bonaparte surtout,pour amener la fin du ré Vaud. Rolle vers 18G0. Daprès une gravure de H. Terry (Bibliothèque Nationale, Berne). nombre toujours plus restreint de familles. Bien que,de temps à autre, le gouvernement ait puni les auteursdabus par trop criants, lintérêt privé des maîtres lem-portait de plus en plus sur les intérêts généraux dupays. Au début du XVIIIe s., lÉglise vaudoise futbrutalement traitée et, dans le corps des officiers, on seplaignait amèrement des privilèges exclusifs et despasse-droits dont profitaient les seuls patriciens. Cestce qui explique la tentative du major Davel (1723). Elleneut aucun écho. Même dans les villes où, à limage de Berne, se consti-tuaient de petites oligarchies, que celle de la capitaletraitait avec mépris, lo
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