Traité d'anatomie humaine . ent indépendantes lunede lautre, quoique très rap-prochées. Il est universelle-ment admis aujourdhui, grâceaux recherches de Bcettciieret de Hasse, que cette indépen-dance nexiste pas et que lesdeux vésicules en questioncommuniquent ensemble par Tintermédiairc dun canal longtemps méconnu, quiest constitué de la façon suivante (fig. 464) : de la face interne de lutricule partun petit canal, qui se dirige en haut et en arrière (7) ; la face interne du saccule,à son tour, donne naissance à un canal analogue (7j, qui suit la même direction ;ces deux canaux, marchant à l
Traité d'anatomie humaine . ent indépendantes lunede lautre, quoique très rap-prochées. Il est universelle-ment admis aujourdhui, grâceaux recherches de Bcettciieret de Hasse, que cette indépen-dance nexiste pas et que lesdeux vésicules en questioncommuniquent ensemble par Tintermédiairc dun canal longtemps méconnu, quiest constitué de la façon suivante (fig. 464) : de la face interne de lutricule partun petit canal, qui se dirige en haut et en arrière (7) ; la face interne du saccule,à son tour, donne naissance à un canal analogue (7j, qui suit la même direction ;ces deux canaux, marchant à la rencontre lun de lautre, ne tardent pas à se ren-contrer et à se réunir; ils forment ainsi un canal unique, auquel Hasse a donné lenom de canal endolymphatique. Ainsi constitué, le canal endolymphatique sengage dans laqueduc du vestibule(p. 609), le parcourt dans toute son étendue et vient se terminer à la face posté-rieure du rocher, en formant au-dessous de la dure-mère (fig. 464,2^ un petit ren-. Face postéro-supérieure du rocher pour montrer le cul-de-sac endolymphatique. 1, duro-mère alignée, pour moutrer, 2, le cul-de-sac cndohmphaliquc.— 3, conduit auditif interne, avec les trois nerfs qui sy engagent. —4, sinus p(îtreux supérieur. — 5, sinus latéral. — 6, bord postérieur durocher. — 7, aqueduc du vestibule. — 8, aqueduc du limaçon. — 9, caro-tide interne. 628 ORGANES DES SENS flement en cul-de-sac, le cul-de-sac endoly7nphalique. Daprès Rûdinger,, ce cul-de-sac donnerait naissance, sur plusieurs points de sa surface extérieure, à unsystème de petits canaux, c]ui pénétreraient ensuite dans la dure-mère et qui, pourlui, doivent être considérés com me des canaux découlement de lendolymphe{Ahflusskanàle) dans les espaces lymphaticjues des méninges. Le conduit endolymphatique, tel que nous venons de le décrire chez lhomme,est une formation rudimentaire. 11 est en effet heaucoup plus développé chez lesvertébr
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