L'illustration : journal universel . le des tapisseries de la cou-ronne, dite des G-obelms, établissementdigne dune mention à pari, et qui lob-tiendra de nous dans la série de nos no-tices sur les grands établissements in-dustriels. A lextrémité des rues dAusterlitz etde lHôpital-général, souvre la barrièredIvry, élevée à lépoque où le village dAusterlitz a été réuni à la ville de la-ris, et qui nesl décorée daucune con-struction monumentale. Non loin île cette barrière, on rencon-tre le marché aux chevaux, qui si lientdeux fois par semaine. Avant la révolu-tion, cet emplacement servait aux ex


L'illustration : journal universel . le des tapisseries de la cou-ronne, dite des G-obelms, établissementdigne dune mention à pari, et qui lob-tiendra de nous dans la série de nos no-tices sur les grands établissements in-dustriels. A lextrémité des rues dAusterlitz etde lHôpital-général, souvre la barrièredIvry, élevée à lépoque où le village dAusterlitz a été réuni à la ville de la-ris, et qui nesl décorée daucune con-struction monumentale. Non loin île cette barrière, on rencon-tre le marché aux chevaux, qui si lientdeux fois par semaine. Avant la révolu-tion, cet emplacement servait aux exer-cices des chevaliers de lan-; ce. der-niers, qui avaient pour colonel le duc de Montmorency-Luxembourg, se réunis-saient en ces liens depuis le I moi jus-quà la Toussaint, et tiraient à loiseau. Ils portaient un uniforme bleu-de-roi avec paiements et revers de velours cra-moisi , galonné dur : pour la saisniiils avaient adopté la veste et cul blan tient régulièrement tous les dimanches au même. (Le puits de Grenelle.) le I driiii un marché aux chiens, où lon expose dabord les chiens eu- I dont les particuliers veulent -e défaire, mais plus parliculiè- LILLUSTRATION, JOURNAL UNIVERSEL. 349 renient les chiens errants que lapolicea mis en fourrière rueGuénégaud. Au bout des huit jours de rigueur, le sort de cesanimaux est irrévocablement ii.\é. Ceux qui ne trouvent pointdacquéreurs sont assommés le lendemain etdestinés à faire du noir animal. De combien descènes déchirantes ou comiques le marchéaux chiens nest-il pas journellement le théâ-tre ! La douairière, qui vient, le cœur bat-tant et les larmes aux yeux, reconnaître sonAzor fugitif, semporte en gémissements im-modérés ou en transports de tendresse, suivantquAzor est présent ou non. Un peu plus loin,un Nemrod des quartiers élégants vient expé-rimenter les oreilles, le museau et les pattesdun pointer dEcosse, excellent, dit-on pourla chasse aux perdrix, et nes


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