Bruxelles à travers les âges . se que nous allons aborder, et qui forme réellement la transition entre les temps géolo-giques et les temps modernes ou historiques, est désignée sous le nom de période quaternaire. Cest pendant cette période, essentiellement continentale, quont commencé à se dessiner ou àsaccentuer dans certaines régions les principaux traits de la configuration du relief actuel denotre sol. A TRAVERS LES AGES GÉOLOGIQUES. 33 Après le soulèvement des vastes plaines — anciens fonds de mers successives — qui constituaientla plus grande partie du pays, les eaux marines se trouvèr
Bruxelles à travers les âges . se que nous allons aborder, et qui forme réellement la transition entre les temps géolo-giques et les temps modernes ou historiques, est désignée sous le nom de période quaternaire. Cest pendant cette période, essentiellement continentale, quont commencé à se dessiner ou àsaccentuer dans certaines régions les principaux traits de la configuration du relief actuel denotre sol. A TRAVERS LES AGES GÉOLOGIQUES. 33 Après le soulèvement des vastes plaines — anciens fonds de mers successives — qui constituaientla plus grande partie du pays, les eaux marines se trouvèrent refoulées vers le nord. Quant aux eauxmétéoriques, qui devaient alors tomber en abondance dans les parties basses du continent, dont lesrégions élevées se couvraient dune épaisse couche de neige et de glace, elles se rassemblèrent dansles dépressions rocheuses de lArdenne, puis, sécoulant de vallon en vallon, elles couvrirent laplaine inclinée qui leur offrait un écoulement naturel vers le Fig. 6. — Période quaternaire. — Creusement de la vallée de la Senne, dans la région de Bruxelles. Ces eaux, roulant d abord avec une impétuosité sauvage, se répandirent largement à la surfacede la plaine, quelles sillonnèrent en tous sens, entraînant avec elles de nombreux amas de galetsdéjà roulés sur les rivages des mers tertiaires ou par les eaux douces à lintérieur de lArdenne,restée définitivement émergée depuis les temps antérieurs à la période houillère. Les variationscontinuelles du cours de ces eaux, qui navaient pu se creuser un lit définitif à cause de leur impé-tuosité, amenèrent sur toute létendue de la plaine le dépôt des galets entraînés par le courant. Cest ainsi que lon trouve au sommet de nos collines élevées, qui faisaient alors partie de la vasteplaine dont ils indiquent le niveau primitif, des amas généralement peu épais de sables grossiers etde cailloux roulés. Grâce à la facilité av
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