Gazette des beaux-arts . me dans le déploiement desgrandes solennités religieuses ou triomphales. La civilisation, parvenue à son plushaut degré de développement, en a fait un des éléments essentiels de toutes lesfêtes, de toutes les cérémonies ». Lauteur de cette nouvelle et décisive Histoire de la tapisserie « sest proposéde réunir sous une forme concise le résultat des recherches multiples poursuiviesà la fois sur tous les points, résultats consignés en des centaines de volumes ou BIBLIOGRAPHIE. 83 darticles ». Il a apporté à laccomplissement de celte tâche toute sa conscience,tout son goût


Gazette des beaux-arts . me dans le déploiement desgrandes solennités religieuses ou triomphales. La civilisation, parvenue à son plushaut degré de développement, en a fait un des éléments essentiels de toutes lesfêtes, de toutes les cérémonies ». Lauteur de cette nouvelle et décisive Histoire de la tapisserie « sest proposéde réunir sous une forme concise le résultat des recherches multiples poursuiviesà la fois sur tous les points, résultats consignés en des centaines de volumes ou BIBLIOGRAPHIE. 83 darticles ». Il a apporté à laccomplissement de celte tâche toute sa conscience,tout son goût, toute lautorité de son érudition. Louvrage quil nous présente està tous égards un livre de valeur, propre à figurer sur la table de lhomme dumonde, aussi bien que digne de prendre place dans la bibliothèque de lhommedétude. M. Guiffrey y a imprimé la marque de ses préférences personnelles, etnous ne saurions nous en plaindre. Il sen explique fort nettement, dailleurs, danssa pré LE ROI CHARLES VIII, TAPISSERIE FRANÇAISE DU XVIe SIÈCLE. (Collection de M. A. de Schickler.) « Après toutes les publications, dit-il, dont la tapisserie a été lobjet depuis uncertain nombre dannées, il nous a semblé quil restait quelque chose à dire. Sila supériorité des tapissiers français depuis la création des Gobelins est un faitunanimement reconnu, le rôle des artisans de notre pays aux époques plus reculéesnavait pas été présenté jusquici sous son véritable jour. On navait pas assezremarqué que lArtois et la Flandre, du moins jusquà la Renaissance, faisaientpartie intégrante de la patrie française, et que nous avions le droit de réclamercomme nôtres les triomphes et les gloires de ces deux provinces. 84 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. « Seule, la France a possédé depuis six siècles une suite non interrompue detapissiers habiles, qui ont maintenu, à travers les vicissitudes politiques et écono-miques, la réputation et la supéri


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