Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . latdes plus actifs et des plus fructueux, on ne trouva dans ses papiers que(Quelques notes éparses et de rares canevas. A cette humilité profonde il joignait un amour extraordinaire delàpauvreté. Par sa naissance, il apjiartenait à une famille riche, et safortune personnelle était considérable ; mais il ne sut jamais au justele montant de ses revenus, tant il se souciait peu de ce mincedétail. — Seigneur, jai tout quitté, pour vous suivre, pouvait-il dire. Enéchange des biens de la terre, donnez-moi des âmes I Da milii
Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . latdes plus actifs et des plus fructueux, on ne trouva dans ses papiers que(Quelques notes éparses et de rares canevas. A cette humilité profonde il joignait un amour extraordinaire delàpauvreté. Par sa naissance, il apjiartenait à une famille riche, et safortune personnelle était considérable ; mais il ne sut jamais au justele montant de ses revenus, tant il se souciait peu de ce mincedétail. — Seigneur, jai tout quitté, pour vous suivre, pouvait-il dire. Enéchange des biens de la terre, donnez-moi des âmes I Da milii animas ! Dieu exauça une prière si pure. La moisson dâmes recueillie j)ar 396 L EXTENSION EN FRANCE lui fut très abondante. Aujourdhui, elles forment sa couronne dansle ciel. Un de ses émules en générosité sacerdotal(\ charité sans bornes etdévouement héroïque, fut le P. Bonnifay. Il resta, lui aussi, de longuesannées à Bon-Secours, et parcourut en tous sens le Yivarais, lévangé-lisant par sa parole ])ersuasive, et lédifiant par ses Nolrc-Dame des Lumières. — La tour sur le versant de la eolline.(^oil? le Icxlc, p. 354 cl suivantes.) CHAPITRE XVILimoges 1847-1850 §1Tfne surprise de la Providence. Lannée qui suivit létablissement des Oblats dans lArdèche,marqua un épanouissement plus merveilleux encore de la Congrégation. A lextérieur, après les missions dAngleterre et du Canada, ellefonda celles de lOrégon, de Vancouver et de la Coloml)ie Britannique,contrée plus vaste que la Prance. Ainsi, des fds de Mgr de Mazenodmarchaient, du côté de locéan Pacifique, à la conquête de ces immensesterritoires du nord-ouest américain, dont leurs confrères avaient déjàtraversé la moitié, du côté de lest, en venant de Québec et de Mont-réal. Bientôt les uns et les autres se rejoindraient vers le centre, surles rives de la Saskatcliewan et du Mackenzie. Simultanément, elle acceptait, dans la zone tropicale, et tout prèsde l
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