. Quatre siècles . 1792, sa no-mination au i3e de larme. Il lit, avec ce corps, tout ledébut de la campagne de 1792. Mais sa blessure, attestéepar la municipalité de Mézières, qui certifiait quelle lemettait hors détat de servir, se rouvrit bientôt. Ses chefshiérarchiques, Neuilly, Lignéville, Lafayette, exprimentle désir quil soit dispensé de donner sa démission : legénéral en chef de larmée des Ardennes, Dumouriez, lalui accorde par la lettre suivante, élogieuse pour ses ser-vices : « De Grand Pré, le 6 Septembre lygs,lan IV de la Liberté, » Je suis très fâché. Monsieur Gazenove, que létat d


. Quatre siècles . 1792, sa no-mination au i3e de larme. Il lit, avec ce corps, tout ledébut de la campagne de 1792. Mais sa blessure, attestéepar la municipalité de Mézières, qui certifiait quelle lemettait hors détat de servir, se rouvrit bientôt. Ses chefshiérarchiques, Neuilly, Lignéville, Lafayette, exprimentle désir quil soit dispensé de donner sa démission : legénéral en chef de larmée des Ardennes, Dumouriez, lalui accorde par la lettre suivante, élogieuse pour ses ser-vices : « De Grand Pré, le 6 Septembre lygs,lan IV de la Liberté, » Je suis très fâché. Monsieur Gazenove, que létat de» votre jambe vous empêche de continuer à servir et je» naccepte votre démission quavec beaucoup de regret.» Afin que cette lettre puisse vous servir de passe-port (1) Les Greffulhe sont à ce moment de puissants banquiers deParis; cest certainement parles relations de banque entre la capi-tale et la Hollande que Quirin est si intime avec ce jeune Gref-fulhe, qui dailleurs le QUIRIN DE CAZENOVELIEUTENANT-COLONEL AU RÉGIMENT MESTRE DE CAMP g DRAGONS 1792 — i85 — » pour favoriser votre rentrée en France, jy ai fait appli-» quer le cachet de larmée, et je prie Messieurs les Oflî-» ciers municipaux de napporter aucun obstacle à votre» voyage. » Le général en Chef de larmée des Ardennes :» Signé : Dumouriez . » A Monsieur de Cazenove, lieutenant-colonel» au loe Régiment de dragons ». Que faisait pendant ce temps-là son oncle Antoine ?Parti de Cambrai à la fin de mars 1792, il poussait en avantses pelotons de hussards chargés déclairer les deux colon-nes de Byron et de Dillon qui se portaient à la rencontredes Alliés. Lerreur, signalée depuis longtemps, qui con-sistait à employer en Flandre, dans un pays très cultivé etdont ils ignoraient la langue, les hussards plus propres auxguerres dAllemagne, porta aussitôt ses fruits. Lavant-garde de la colonne^ qui marchait sur Mons, après unbrillant succès à Tattaqu


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