. Bulletin du Muséum national d'histoire naturelle. re. La même conclusionest-elle applicable à lensemblePalœmon-Pseudopalœmon, qui for-merait ainsi une série évolutiveparallèle à la première? Je ne lecrois pas. Dune part, en effet,Pseudopalœmon Bouvieri, par cer-tains caractères, paraît moinsévolué que Palœmon . signalonsdabord ses dimensions minimeset la spécialisation peu accentuéedes pattes II. En outre, le telsonoffre une disposition essentielle-ment primitive; Boas a montréque les soies plumeuses, qui gar-nissent le bord postérieur de cesegment, sont typiquement, chez les larves, au nomb
. Bulletin du Muséum national d'histoire naturelle. re. La même conclusionest-elle applicable à lensemblePalœmon-Pseudopalœmon, qui for-merait ainsi une série évolutiveparallèle à la première? Je ne lecrois pas. Dune part, en effet,Pseudopalœmon Bouvieri, par cer-tains caractères, paraît moinsévolué que Palœmon . signalonsdabord ses dimensions minimeset la spécialisation peu accentuéedes pattes II. En outre, le telsonoffre une disposition essentielle-ment primitive; Boas a montréque les soies plumeuses, qui gar-nissent le bord postérieur de cesegment, sont typiquement, chez les larves, au nombre de î k ; les 8 soies les plus externes se transforment aucours du développement pour donner les k spinules de la face dorsale et lesh épines articulées des angles postérieurs ; dans Pseudopalœmon, les 6 autressoies subsistent telles quelles, sans réduction ni augmentation de nombre(fig. lé); au contraire, dans les nombreux Palémons que jai examinés,ou bien 4 de ces soies ont disparu, de sorte quil nen subsiste que a. i MaxillipèdeBouvieri n. g. I (droit) du Pseudopalaemonn. sp. (X i5). — b. Épipo- dite du maxillipède I dun Palœmon (ém.). — c. Épipodite du maxillipède Idun Leander ou dun Palœmonetes (ém.). (i) E. Sollaud, C. R. Acad. Se, ia déc. 1910. — 16 — (P. nipponensis de Han, etc.), ou bien, et cest le cas le plus fréquent, unplus ou moins grand nombre de soies supplémentaires apparaissent(jusquà une vingtaine), en même temps que lextrémité du telson sé, lépipodite des maxillipèdes I offre bien la même forme générale dansPseudopalœmon et Palœmon; mais, dans ce dernier genre (et dans tous lesgenres de Paîémonidés actuellement connus, autres que Pseudopalœmon),les deux lobes sont séparés par une fente profonde et étroite (fig. 2 b) met non plus seulement indiqués par une écbancrure largement ouverte dubord externe; la disposition réafisée dans Pseudopalœmon est certainement
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