Débuts de l'imprimerie en France : l'Imprimerie nationale, l'Hôtel de Rohan . Quétait-ce que cet homme,qui jouit dune si grande réputation à la fin du xvine siècle?(Voir p. 208.) Il est difficile de le dire avec exactitude. Lesdocuments vraiment authentiques font défaut, et ce quelon raconte de sa vie appartient au domaine de la légendeplutôt quà celui de lhistoire. En 1786, parut à Paris un libelle sans nom dauteur etintitulé : Mémoires authentiques pour servir à lhistoire du comtede Cagliostro. Dans cet ouvrage, Gagliostro est censé racon-ter lui-même les péripéties de son exis
Débuts de l'imprimerie en France : l'Imprimerie nationale, l'Hôtel de Rohan . Quétait-ce que cet homme,qui jouit dune si grande réputation à la fin du xvine siècle?(Voir p. 208.) Il est difficile de le dire avec exactitude. Lesdocuments vraiment authentiques font défaut, et ce quelon raconte de sa vie appartient au domaine de la légendeplutôt quà celui de lhistoire. En 1786, parut à Paris un libelle sans nom dauteur etintitulé : Mémoires authentiques pour servir à lhistoire du comtede Cagliostro. Dans cet ouvrage, Gagliostro est censé racon-ter lui-même les péripéties de son existence. Il commence par dire quil ne connut pas ses parents,mais il laisse clairement entendre que ce furent de trèsgrands personnages sur lesquels lunivers avait les yeuxfixés. Sa première enfance se serait passée k Médine, où ilaurait été élevé, sous le nom dÃcharat, dans la demeuredu muphti Salahaym. « Mon gouverneur, ajoute-t-il, matoujours dit que jétais resté orphelin à lâge de 3 mois etque mes parents étaient nobles et chrétiens, mais il a gardé. Cacjfiostro. CAGL10STRO 209 le silence le plus absolu sur leur nom et sur le lieu dema naissance. Quelques mots prononcés au hasard montfait soupçonner que jétais né à Malte, mais cest un faitquil ma toujours été impossible de vérifier. » (Voir Appen-dice V.) Le muphti de Médine lui aurait appris la plupart fieslangues orientales et lui aurait, en même temps, révélé queles secrets de toutes les sciences humaines se trouvaientdans les pyramides dEgypte. A 1 2 ans, Cagiiostro quitta Médine pour la Mecque. Songouverneur le présenta au chérit, qui lui lit les plus tendrescaresses. Trois ans plus tard, il parcourt lEgypte avec unecaravane préparée spécialement pour lui. «Je visitai, ra-conte-t-il, ces fameuses pyramides qui ne sont aux yeux desobservateurs superficiels quune masse énorme
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