. Quatre siècles . pendant deuxgénérations. Le « Junckheer » Théophilus Cazenove avait rejoint, àAmsterdam, à lépoque où son frère Pierre avait aban-donné la direction de sa maison de Genève, ses deuxoncles, Charles et Jean-Pierre, qui y étaient déjà installéset fort honorablement connus. Il fit en Hollande la con-naissance de Marie de Rapin-Thoyras, quil épousa le 28janvier 1734. « Jeudi, le 28 janvier 1784, à Vianen, dans lEglise Wal-lone, ces personnes ont été inscrites ici par un acte de , pasteur à Vianen ; inscrites : Théophile Caze-nove, écuyer, demeurant sur le quai Ozagterbu
. Quatre siècles . pendant deuxgénérations. Le « Junckheer » Théophilus Cazenove avait rejoint, àAmsterdam, à lépoque où son frère Pierre avait aban-donné la direction de sa maison de Genève, ses deuxoncles, Charles et Jean-Pierre, qui y étaient déjà installéset fort honorablement connus. Il fit en Hollande la con-naissance de Marie de Rapin-Thoyras, quil épousa le 28janvier 1734. « Jeudi, le 28 janvier 1784, à Vianen, dans lEglise Wal-lone, ces personnes ont été inscrites ici par un acte de , pasteur à Vianen ; inscrites : Théophile Caze-nove, écuyer, demeurant sur le quai Ozagterburg et Mariede Rapin, demeurant à Vianen. » (Extrait des registies de V Eglise protestantede Vianen). Elle était fille de lhistorien Rapin-Thoyras, celui dontVoltaire a dit quil était lauteur de la seule bonne histoiredAngleterre parue jusqualors. Sorti de France à la Révo-cation, il gagna la Hollande après un court séjour en An-gleterre et sengagea dans la Compagnie de Cadets de son. EDWARD CAZENOVE1908 — i57 — cousin, Daniel de Rapin. Il quitta Utrecht avec ce dernier,en 1688, fit la campagne dAngleterre, commanda une com-pagnie de son nom à la bataille de la Boyne, fut aide-de-camp du général Douglas, et dut se retirer du service aprèsune grave blessure reçue au siège de Limerich. GuillaumedAngleterre le nomma alors précepteur du comte de Port-land. Il accompagna ce jeune lord à son ambassade deFrance, en 1698, puis sétablit, pour écrire son histoiredAngleterre, à La Haye et enfin à Wesel. — Sa fille Mariefut son onzième enfant ; elle en eut autant elle-même pourcontinuer la tradition. Son existence se passa à Amster-dam, puis à Lausanne, lors de son second mariage avec ères. Son influence sur la Société littéraire de Lau-sanne ou de Genève fut considérable. Elle hérita, en 1749»de sa mère, un collier de perles « scavoir de 5i perles »,pour son fils Charles « un étui, dun couteau, cuiller etfourchette
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