. Encyclopédie de la musique et dictionnaire du Conservatoire ... peut vibrer avec plus ou moins de force. Cest là sa grande qualité. Sous linfluencedun souffle léger, à peine frémissante, à la conditionquelle soit préparée pour être sensible à ce souffle,elle fera entendre un murmure à peine la pression dair augmente, la flexion plus étendue,lamplitude plus grande de la vibration de la lameengendre un son de plus en plus intense, jusquà lalimite de puissance dont elle est susceptible. Bienconstruite, et proportionnée, lanche libre ne chan-gera ni de timbre ni de ton, à travers


. Encyclopédie de la musique et dictionnaire du Conservatoire ... peut vibrer avec plus ou moins de force. Cest là sa grande qualité. Sous linfluencedun souffle léger, à peine frémissante, à la conditionquelle soit préparée pour être sensible à ce souffle,elle fera entendre un murmure à peine la pression dair augmente, la flexion plus étendue,lamplitude plus grande de la vibration de la lameengendre un son de plus en plus intense, jusquà lalimite de puissance dont elle est susceptible. Bienconstruite, et proportionnée, lanche libre ne chan-gera ni de timbre ni de ton, à travers ce crescendode force. Pour tout dire, cest là un organe éminem-ment sensible à la nuance, et cette qualité suprême,lanche libre la communique à linstrument qui lacontient. On la voit en A à lintérieur dune laye B repré-sentée en coupe (fig. 215). Au-dessus delle en S untrou de dégagement que peut fermer à volonté unclapet ou soupape C. Si on place celte laye sur une arrivée de vent, oncomprend que le vent y pénétre. On comprend de. Fis. 215. — Schéma de lanche libre. même aisément que le vent ne demandera quà sé-chapper par le dégagement de S aussitôt que la sou-pape C sera soulevée, ce qui formera à lintérieur dela laye un courant dair constant allant de S vers S. Il y a, toutefois, au milieu de ce courant dair, unepetite cloison qui chercherait à lintercepter si ellenétait pas faite dun corps souple. Cette petite cloi-son nest rien autre que lanche dont le courant dairva semparer pour la pousser par son extrémitéflexible vers L. Cest là sa première oscillation. Puis,la lame, faisant ressort, revient, en lutte contre levent. Elle franchit, en retour sur elle-même, sa posi-tion naturelle de repos, la dépasse jusquau point Lqui marque la limite damplitude vibratoire qui luiest imposée. Elle a ainsi accompli sa deuxième oscil-lation. A nouveau, son ressort la reprend, la ramènevers sa position de repos et tendrait à ly maint


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