. Le bouquet du roi, ou Le marché aux fleurs, a-propos en un acte, mêlé de vaudevilles . urdhui ? ■ II ERES E. Sans doute ; mais moi jai trois raisons de lêtre. LABONDE. Voyons, contez-moi donc ça. TH t: R È SK. La première, cest que cest la fête de not bon>roi, Tj A B O N 13 E. Ça va sans dire. Et la seconde ? THÉRÈSE. La seconde ? cest que mon père , qui a été malade depuis]e mois de mars, va sortir aujourdhui pour la premièrefois. L À 3 o V D E. Cela ne métonne pas, cest le jpur des résurrections. Air : Sans mentir. Celui dont la triste absence Avait causé notre mal, End vait par so n re


. Le bouquet du roi, ou Le marché aux fleurs, a-propos en un acte, mêlé de vaudevilles . urdhui ? ■ II ERES E. Sans doute ; mais moi jai trois raisons de lêtre. LABONDE. Voyons, contez-moi donc ça. TH t: R È SK. La première, cest que cest la fête de not bon>roi, Tj A B O N 13 E. Ça va sans dire. Et la seconde ? THÉRÈSE. La seconde ? cest que mon père , qui a été malade depuis]e mois de mars, va sortir aujourdhui pour la premièrefois. L À 3 o V D E. Cela ne métonne pas, cest le jpur des résurrections. Air : Sans mentir. Celui dont la triste absence Avait causé notre mal, End vait par so n retour en France , Et le remt de radical. V là juste c* qui nous arrive Nous languissions sans soutien. Sans espoir, sans perspective, Nous ne tenions plus à rien , 11 ,,^ ( bis)Et chacun se porte bien THERESE ET LAEÛNDE. Il revientEt chacun se porte bien. THÉTtii-St:. Ettnon père veut aller jusquaux Tuileries; vous devinezbien pourquoi ?.. LABOIVPE, Cest juste ; le malade doit sa première visite à son méde-cin. Et la troisième raison de votre joie ?. (S) THÉRÈSE. La troisième ? €*est que. .. mais le secret. L A B ON DE. A qui dites vous cela ? THÉRÈSE. Cest que mon père ma promis de me marier, dès quil se-rait tout-à-fait guéri. labonde. Ah ! jentends^ et je parie que le futur est ce petit jeunehomme, ben gentil ma foi, qui vient tous les mercredis etles sameds acheter des fleurs à la marchande qui est enface de vos fenêtres? TH ÉRÈSE. Précisément : monsieur Edouard. LABONDE. En ce cas, la maladie de votre père a du vous paraître aumoins aussi longue qu^à lui. THÉRÈSE. Ce nest pas la faute de won prétendu, car il lui a en-voyé , je crois, tous les médecinj5 de la faculté. LABONDE. Je ne métonne plus si le pauvre homme a tant traîné(En.^e retournant y il aperçoit Edouard,) Ah! ah! japer-çois le p^tit soupirant : je crois que je ne ferais pas maldaller donner un coup-dœil là dedans, moi. Adieu, maptite voisine


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