Traité de chirurgie . tement sec. Lappareil, enduit de plâtre, est appli-qué sur le nez, qui doit être en rectitude absolue; lalanguette supérieure de lappareil est maintenue parson adhérence aux cheveux, qui à ce niveau ne doiventavoir que 1 centimètre de long; les prolongementsfrontaux et labiaux qui arrivent jusquau bord antérieurdes masséters, sont simplement maintenus par du collodion; quant aux partieslatérales, il faut mettre un soin spécial à les accoler sur les faces latérales dunez. Enfin, on peut, si lon veut, y ajouter à lintérieur des tubes en caoutchoucavec manchons de gaze iodof
Traité de chirurgie . tement sec. Lappareil, enduit de plâtre, est appli-qué sur le nez, qui doit être en rectitude absolue; lalanguette supérieure de lappareil est maintenue parson adhérence aux cheveux, qui à ce niveau ne doiventavoir que 1 centimètre de long; les prolongementsfrontaux et labiaux qui arrivent jusquau bord antérieurdes masséters, sont simplement maintenus par du collodion; quant aux partieslatérales, il faut mettre un soin spécial à les accoler sur les faces latérales dunez. Enfin, on peut, si lon veut, y ajouter à lintérieur des tubes en caoutchoucavec manchons de gaze iodoformée. Cet appareil est laissé en place quinzejours chez lenfant, vingt-cinq jours chez ladulte. Tels sont les nombreux moyens dont le chirurgien dispose, pour obvier auxdéformations qui accompagnent les fractures du nez. Il est difficile de faire unchoix au milieu de tous ces appareils, qui peuvent du reste répondre, chacundeux, à des indications particulières. Nous ferons seulement remarquer que. Fig. 288. — Appareil plâtréde Chandelux. iGEBABD-MARCHANTJ î»9(i |)li:s l>r NKZ. ceux qui iMiIrcnl <l;uis les losses nasales sont lo plus souvcnl mal supportés, etque lon esl oblit^é tle les enlever de 1res bonne heure. Il sera done inditjué dechoisir, autant (jue possible, painii ceuxciui nabaissent que par une compressionexterne; et nous croyons f[ue rai)pareil plAlrc suflira le ]dus souvent, à la con-dition (pie le i^onflenienl des j)arlies molles ne soi! pas trop considérable, que laréduction soit parrailc. i-l (pielle soit mainiciiiic juscpià la dessiccation com-plète de lappareil. 3» LUXATKJX DES OS PROPRES lioiRGiET, Revue médieo-rhintryicale, I8M, p. 82. — Lon(;iet, Revue et mém. île méd. milil.,1X81. p. JSO. — , Traité des fractures et des luxations. La luxation des os propres du nez avait été admise par Benj. Bell (1796) etpar Heister (I770j, mais ils nen avaient donné aucun exemple; la premièreobservat
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