Le Monde moderne . étillantes de verve révolu-tionnèrent Grenoble. Il maniait avecune égale facilité la prose et le vers;en voulez-vous une preuve? La con-struction dun nouveau théâtre fort malplacé avait soulevé une vive polémique, le« leader » du Courrier des Alpes sétaitmis à la tête de ceux qui demandaientson déplacement, et sur ce sujet localil improvisa un nombre incalculable detriolets tous aussi lestement troussésque le dernier. Je veux le crier sur les et soir, sans fin ni bons poumons et bonne veux le crier sur les au théâtre et quen six moi


Le Monde moderne . étillantes de verve révolu-tionnèrent Grenoble. Il maniait avecune égale facilité la prose et le vers;en voulez-vous une preuve? La con-struction dun nouveau théâtre fort malplacé avait soulevé une vive polémique, le« leader » du Courrier des Alpes sétaitmis à la tête de ceux qui demandaientson déplacement, et sur ce sujet localil improvisa un nombre incalculable detriolets tous aussi lestement troussésque le dernier. Je veux le crier sur les et soir, sans fin ni bons poumons et bonne veux le crier sur les au théâtre et quen six moisLe nain tout bossu disparaisse 1Je veux le cner sur les et soir, sans fin ni cesse. FR ANCISQII-: SAHCliV En réalité, il avait débuté quelquessemaines avant clans le journalisme enenvoyant au Figaro, alors bi-hebdoma-daire et paraissant sur huit pages de lamoitié de son format actuel, un premierarticle apostille par Edmond Abf)ut etsi<nc Satané lîinet. Grande avait été la. s A R C F, V A s O 1 X A N T E A X S joie do M. Sarcey en lisant sa jirose aucabinet de lecture de Grenoble; les troisarticles suivants avaient également étél)ul)liés, mais les autres étaient restésen route. M. Sarcey, se rendant à Parispour les vacances de Pâques, se décidaà aller voir M. de Nillemessant et à luidire quil pcrsonuiliait Satané Bincl. - Je vous attendais, lit le directeurdu Fiqnro; je pensais bien que, nevoyant plus paraître votre prose, vousviendriez aux nouvelles. Il v a loni;- temps que je vous cherche et .About abien gardé votre secret. \ous êtes desnoires. Mais on ne peut faire du jour-nalisme à dislance. Flanquez-moi votredémission. — Il faut que jachève mon aiméede professorat, objecta le néophyte. — Soit, quand vous vou-drez. Va Xillemessant lit réglerle compte de Satané Minet,se soldant par dix-sept louisquil empocha joyeusement. Quand arrivèrent les va-cances, M. Sarcey demandaun congé dun an et, accep-tant le vi


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