Mémoires . nces animales & desvégétales ; mais en ladmettant il eft très - facile deréfuter lobjedion. Il efl vrai que dans lexpériencede M. Duhamel il seft formé une nouvelle fub-ftance , qui a rempli le vuide rélultant de lécarte-ment des parties divifées de cet arbre ; mais il afallu pour cela, garantir la playe de limprellion tropvive des rayons du Ibleil , & lui interdire laccèsde lair extérieur , fans quoi la déperdition de fub-ftance nauroit point été réparée ; les parties fe fe-roient afîaillées , & il feroit refté à lendroit de ladéperdition , ou de lécartement des lèvres de la plaie,
Mémoires . nces animales & desvégétales ; mais en ladmettant il eft très - facile deréfuter lobjedion. Il efl vrai que dans lexpériencede M. Duhamel il seft formé une nouvelle fub-ftance , qui a rempli le vuide rélultant de lécarte-ment des parties divifées de cet arbre ; mais il afallu pour cela, garantir la playe de limprellion tropvive des rayons du Ibleil , & lui interdire laccèsde lair extérieur , fans quoi la déperdition de fub-ftance nauroit point été réparée ; les parties fe fe-roient afîaillées , & il feroit refté à lendroit de ladéperdition , ou de lécartement des lèvres de la plaie,un enfoncement proportionné , comme cela arrivetoutes les fois que la playe dun arbre efl: acceffible klair & aux rayons du ioleil, & comme M. Bordenavelui-mûme en convient. M. Duhamel a donc changéle cours ordinaire des chofes dans cette expérience ;il a empêché que les fucs qui abordoient a Textré-micé des tuyaux coupés ne fufTent difïipés par lair i !. AVEC PERTE DE SUBSTANCE. IO3 & le foleil , & il seft oppofé par-là à raifaiflementdes parties divifées ; ceft-à-dire , au moyen naturelpar lequel les playes des arbres fe guérillent : jecomparerai le procédé de cet Académicien à celui ^fJ^lT^^ 1 /* n» TA • 1 1 1 • j 1 » par M. Da- de reii M. Daviei dans le traitement dune playe a viEL,Ocuiiftela paupière fupérieure. Cette partie étoit tellement du dans un jeune homme par une anciennecicatrice , quelle ne pouvoit plus recouvrir le globede lœil. M. Daviei le propofa de guérir cette in-commodité, en faifantune incifion à la peau, capablede permettre à la paupière de defcendre autant quilétoit nécefîaire ; il crut quen tenant les lèvres dela plaVe conttamment écartées , la nature fourniroitune tubftance qui en rempliroit le vuide , & quiaugmènteroit par-là la longueur de la partie. Lorl-que nous vîmes le malade à lAcadémie , le vuidede la folution de continuité étoit en effe
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