. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 50 F. PÉCHOUTRE. de l'ovaire, quatre d'entre elles normaux, très rapprochés, mais. dans un même ovule de deux sacs embryonnaires norma lement conformés. Dans une coupe transversale du pistil d'une fleur épanouie montrant les cinq loges contenaient deux ovules nettement distincts. Dans la cin- quième (fig. 35), toute trace de séparation avait disparu, et les deux ovules étaient recouverts par une seule enveloppe que l'on reconnaissait facilement pour être un tégument externe, non seulement aux cinq assises dont il se composait, mais encore à sa situ


. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 50 F. PÉCHOUTRE. de l'ovaire, quatre d'entre elles normaux, très rapprochés, mais. dans un même ovule de deux sacs embryonnaires norma lement conformés. Dans une coupe transversale du pistil d'une fleur épanouie montrant les cinq loges contenaient deux ovules nettement distincts. Dans la cin- quième (fig. 35), toute trace de séparation avait disparu, et les deux ovules étaient recouverts par une seule enveloppe que l'on reconnaissait facilement pour être un tégument externe, non seulement aux cinq assises dont il se composait, mais encore à sa situation normale en dehors du tégument interne dans les régions non atteintes par la concres- cence. Sous cette enveloppe con- tinue, les deux ovules soudés présentaient chacun un nu- celle entouré du tégument interne. Au niveau de la ligne de soudure, les deux téguments internes étaient confondus, mais on n'observait aucune trace de tégument externe. Ces faits prouvent que la coalescence de deux ovules a été très précoce, antérieure du moins au développement du tégument externe, dans la zone de contact des deux ovules collatéraux. Pressés l'un contre l'autre, les deux ovules ont confondu leurs téguments internes dans les points où ils se touchaient, empêchant par là-même le développement des téguments externes, dont les rudiments se sont soudés sur le bord dorsal. Dans de nombreux ovules, j'ai pu constater la présence de deux sacs embryonnaires n'occupant encore que l'extrémité micropylaire du nucelle. Par leur extrémité élargie ils s'appuyaient contre la coiffe épidermique du nucelle et se terminaient de l'autre côté par une pointe effilée. Ils étaient l'un et l'autre normalement conformés. Fig. 35. — Eriobotrya Lindl. — Coupe transversale d'une loge ovarienne, montrant la sou- dure de deux ovules, te, tégument externe; //, tégument interne ; nu, nucelle; ov, paroi ovarienne. — Gr. Please note that these images are e


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