Gazette des beaux-arts . épaisseur, vitreuses à la surface et largement craque-lées ^ La pratique de cet art se sera sans doute conservée en Perse, doùelle a pu se répandre dans les contrées orientales. La voie de la conquête,par lAfrique, lEspagne et la Sicile, et celle du commerce et des échan-ges, lauront fait parvenir jusquà nous. Parmi ces produits orientaux, il en est qui commencent à se répandreaujourdhui, et qui, de même nature que le vase du musée céramique de 1. Une planche extraite de iXùiive et VAssyrie de M. V. Place et exposée au Salonde cette année par M. Dijeon, reproduit en co


Gazette des beaux-arts . épaisseur, vitreuses à la surface et largement craque-lées ^ La pratique de cet art se sera sans doute conservée en Perse, doùelle a pu se répandre dans les contrées orientales. La voie de la conquête,par lAfrique, lEspagne et la Sicile, et celle du commerce et des échan-ges, lauront fait parvenir jusquà nous. Parmi ces produits orientaux, il en est qui commencent à se répandreaujourdhui, et qui, de même nature que le vase du musée céramique de 1. Une planche extraite de iXùiive et VAssyrie de M. V. Place et exposée au Salonde cette année par M. Dijeon, reproduit en couleurs, daprès M. Thomas, le mur émaillédoù proviennent ces fragments. 152 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. Sèvres représenté ci-dessous, sont composés dune espèce de grès à pâtetrès-compacte, décoré de peintures noires appliquées au pinceau, ré-champies en bleu noir et recouvertes dun épais vernis très-dur quisemble à M. A. Salvetat être un silicate alcalin comme celui des grèseuropé 5E SlCULO-MAURESQLl { Musée de Sèvres. ) Notre embarras serait grand si nous voulions parler de la partie rela-tive aux faïences italiennes, lauteur des (c additions » ayant puisé large-ment, — ce dont nous sommes loin de nous plaindre, — dans notreNotice des Faïences peintes du musée du Louvre. Nous trouverions natu-rellement quil ne pouvait mieux faire. Aussi éviterons-nous le piège ennous contentant de rentrer dans la discussion relative à la part quirevient à maestro Giorgio dans la décoration des majoliques dont on luia fait honneur. M. J. Robinson avait, le premier, émis lopinion que cette part étaitbeaucoup trop grande et quun certain nombre de pièces décorées descouleurs à reflets métalliques si prisées aujourdhui nont dû passersous sa main que pour y recevoir ce lustre, ayant été déjà décorées ail-leurs ou par dautres mains avec les couleurs ordinaires. Adoptant cette opinion, nous lavons développée et nous avons essay


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