Oeuvres de théâtre de mde Boissy . n logement efl: pris, Se par un inconnu l LE ^ Monfieur. M. DE Abbé !LE BARON. M3(îs, de grâ,.M. DE ^ion eût mis dans ma chambre un Militaire , paffc :Mais un petit Colet me déloger ainfi! LE nai pas cru, dhonneur, vous voir fi-tôt ici j|1 meft recommande dailleurs par des perfonnesQui peuvent tout fur moi. M. DE FORLIS. Tes exculès font fi vous le voulez, Monfîeur, abfolumet^,Vous pourrez aujourdhui prendre mon logement-,Ou bien, comme TAbbé part dans lautre femainc ,Et que de nos façons il


Oeuvres de théâtre de mde Boissy . n logement efl: pris, Se par un inconnu l LE ^ Monfieur. M. DE Abbé !LE BARON. M3(îs, de grâ,.M. DE ^ion eût mis dans ma chambre un Militaire , paffc :Mais un petit Colet me déloger ainfi! LE nai pas cru, dhonneur, vous voir fi-tôt ici j|1 meft recommande dailleurs par des perfonnesQui peuvent tout fur moi. M. DE FORLIS. Tes exculès font fi vous le voulez, Monfîeur, abfolumet^,Vous pourrez aujourdhui prendre mon logement-,Ou bien, comme TAbbé part dans lautre femainc ,Et que de nos façons il faut bannir la gêne 5Vous logerez plus haut. M. DE FORLIS. Oui, jetentcns. Baron ;Et pour le coup je vais coucher dans kdongeon. y8 LES DEHORS TROMPEURS,LE BARON. Vous êtes mon ami. M. DE FORLIS. La cbofe eft plus choquante :Mais tout mon dépit cède à ma faim qui , dans ce moment-ci, iî tu veux mobliger LE BARONOù donc ?M. DE FORLIS. Dans ta fale à manger. Fin du fec&nd COMEDIE. 59 f f f f f f ^^^f f t f f â^t^f f f tf f ACTE I I L SCENE PREMIERE LE BARON, LE MARQUIS. i L E B A R G N. LE Forlis par bonheur fait la méridienne ;Je refpire. Entre nous Ton amitié me gê fiUe doit parler à lobjet de vos feux. LE vous fuis oblii^c de vos Ibins généreux. LE îâire eft en bon train. LE MARQUIS. Il efl: vrai, je commenceA me flatter, Monfîeur, dune douce clptrance. LE fuis charme 4e voir que vous penfîez ainfi. LE MARQ^ joye enfin fuccede au plus affreux ne puis exprimer le plaifîr que je goûte:On nimagine point jufquoii BARON. Je maii doute. 6o LES DEHORS TROMPEURS,LE M A R Q^U I S. Non, non, vous ignorez combien il eft flateiir. Je ne fçai quoi pourtant marrêce au fonds du cœur^ LE I Votre ame encore eft-clle intimidée î L E M A R dU I , tromper un ami révolte mon idée,Et je fens que je bleffe au fonds la probité, LE


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