Oeuvres . ondit-il , que le Soleil méclaire j Je ne (^ais rien que par Phœ donc ; moi je nen ai que faire ,Dit la Montre *, fans lui je vais toujours mon train. Tous les huit jours un tour demain,Ceft autant quil men faut pour toute ma chemine fans cefle , ti ce neft point en vainQue mon aiguille en ce rond fe promené.jEcoute ; voilà lheure. Elle fonne à linftantUne , deux, trois & quatre. Il en eft tout : mais, tandis que la Montre décide> Phœbus de fes ardens regards,j ChafTant nuages & brouillards. Regarde le Cauran, qui fidèle à fon guide Marque
Oeuvres . ondit-il , que le Soleil méclaire j Je ne (^ais rien que par Phœ donc ; moi je nen ai que faire ,Dit la Montre *, fans lui je vais toujours mon train. Tous les huit jours un tour demain,Ceft autant quil men faut pour toute ma chemine fans cefle , ti ce neft point en vainQue mon aiguille en ce rond fe promené.jEcoute ; voilà lheure. Elle fonne à linftantUne , deux, trois & quatre. Il en eft tout : mais, tandis que la Montre décide> Phœbus de fes ardens regards,j ChafTant nuages & brouillards. Regarde le Cauran, qui fidèle à fon guide Marque quatre heures & trois quarts;Mon enfant, dit-il à lHorloge, liTo Œuvres de M. de la Mottes Va ten te taire remonter. Tu te vantes, Hins héfiter, De répondre à qui tinterroge :Mais qui ten croit peut bien fe niécomptètJeteconfeilicrois de fuivre mon je ne vois bien clair, je dis : Je nen f^ais ric:.. Je parle peu, mais je dis bien, Geft le caradere du Sage* JJÇ.ljUfflMWj. I I V R E I 11. iët LES LUNETTES, FABLE m. J[ OuTE tête abonde en fon fens,JoQs fommes ainfî faits; nen exceptons façon dont je vois & celle dont je fens , La manière dont je raifonne , Je vous foûtiens que cell: la bonne;andis que félon vous je vois à contre fens.;e qui me paroît vrai, vous femble erreur extrê-me ; En rien nous ne fommes daccord:lais comment y sil vous plait, prouvez-vous que jai tort l n dilànt : Jai raifon. Je vous le dis de même ;î La Confiance eft notre fort. j Qui de nous eft lopiniâtre ? j . Je ne me rends point ; cédez-vous? léle répète encor ; nous nous reiïemblons tous r)e fon opinion chacun eft idolâtre. m JUpiNun jour, en pointe de Neélar ,-7oulut faire un préfentà la Nature (a) en eft porteur. Sur un rapide char-Des airs il traverfe la plaine. ^) Dieu de la plaifantcrie. I(Z CEUVRES DE M. DE LA MOTTE, Venez , sécria-t-il, venez heureux humains} nJupin ouvre pour vous Tes bienfaifantes mains i Il vous
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