. Annales des sciences naturelles. Plants; Biology. 70 JULIEN TOURNOIS cence femelle du Houblon japonais peut se dissocier de façon à prendre les caractères de l'inflorescence femelle de Chanvre; les fleurs ne sont plus groupées en chatons, mais apparaissent par groupes de deux à l'aisselle des feuilles; le rapprochement avec le Chanvre, fait par Zinger, se trouve donc pleinement justifié. Chez H. Lupulus, les étamines se développent normalement et les processus de maturation des cel- lules mères des grains de pollen sont conformes au schéma général. A la dia- cinèse, on peut compter 10 gemini


. Annales des sciences naturelles. Plants; Biology. 70 JULIEN TOURNOIS cence femelle du Houblon japonais peut se dissocier de façon à prendre les caractères de l'inflorescence femelle de Chanvre; les fleurs ne sont plus groupées en chatons, mais apparaissent par groupes de deux à l'aisselle des feuilles; le rapprochement avec le Chanvre, fait par Zinger, se trouve donc pleinement justifié. Chez H. Lupulus, les étamines se développent normalement et les processus de maturation des cel- lules mères des grains de pollen sont conformes au schéma général. A la dia- cinèse, on peut compter 10 gemini assez massifs en forme d'O ou de Y. On retrouve le même nombre de 10 chro- F,g- 2---Aspect de la pre- mosomes à la lllétapliase de la pre- mière division réduction- r l neiie des cellules mères du mière division réductioniielle (fig. 2). [ .-,, ,,., , • it> 1 m i phase vue de face (Gr. îooo). C est déjà ce chitïre de 10 chromo- somes que Strasburger (1900) avait observé dans la division réductioniielle des étamines de Chan- vre et que j'ai eu moi-même l'occasion de compter à nouveau chez cette plante. Toutefois les chromosomes de Houblon diffèrent de ceux de Chanvre par la forme : ils sont plus gros et plus trapus. On trouve encore le même nombre à la division réduction- iielle des étamines de Houblon japonais, quoique dans ce cas la numération m'ait paru plus délicate. Les étamines du Houblon commun offrent une particularité que seul Braungart (1901) a remarquée jusqu'ici : c'est le fait que, tout comme les inflorescences femelles, elles portent des glandes à lupûline ; dans le sillon qui sépare les 2 sacs polli- niques externes, on trouve en effet quelques glandes qui ont exactement la structure des glandes des cônes femelles, mais sont très pauvres en lupûline. Dans les conditions normales, la fleur c? de Houblon pré- sente rarement des irrégularités. J'ai observé une fleur de Hou- blon commun qu


Size: 1528px × 1635px
Photo credit: © Library Book Collection / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecad, booksubjectbiology, booksubjectplants