. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. ÉTUDES SUR LES LÉMURIENS 249 Disposition générale (fig. IX). — Xùépiglotte est assez courte, mais large, généralement échancrée sur la ligne mé- diane. Ses bords antérieurs et latéraux sont fortement amincis et se rapprochent l'un de l'autre, ne s'écartant que dans la région postérieure, de telle sorte que l'ouverture du larynx est assez étroite. Son bord inférieur est presque entièrement libre dans la ca- vité du larynx, comme nous allons le voir. Sur la ligne médiane, elle est séparée du thyroïde par une masse glandulaire; sur les côtés, e
. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. ÉTUDES SUR LES LÉMURIENS 249 Disposition générale (fig. IX). — Xùépiglotte est assez courte, mais large, généralement échancrée sur la ligne mé- diane. Ses bords antérieurs et latéraux sont fortement amincis et se rapprochent l'un de l'autre, ne s'écartant que dans la région postérieure, de telle sorte que l'ouverture du larynx est assez étroite. Son bord inférieur est presque entièrement libre dans la ca- vité du larynx, comme nous allons le voir. Sur la ligne médiane, elle est séparée du thyroïde par une masse glandulaire; sur les côtés, elle entre en contact avec le même cartilage par deux apophyses (Fig. X, p. 248 et PI. YII, fig. 3) ; on se rappelle que nous avons vu quelque chose d'analogue chez Tarsius speeirum ; enfin le ventricule de Morgagni se dilate vers le haut et s'insinue entre l'épiglotte et le thyroïde et en refoulant en quelque sorte devant lui la paroi uniquement formée de tissu glandulaire (PL VII, fig. 2). L'épiglotte est rehée à l'aryténoïde par deux rephs. L'un, qui n'existait pas encore chez le Tarsier, part du bord posté- rieur de l'épiglotte et s'insère tout à fait latéralement sur la région aryténoïdienne : c'est le/>/? latéral d'Albrecht (fig. IX etX, p. a. /.). L'autre s'insère sous la partie an- térieure de l'arytéroïde et sur le cartilage corniculé d'une part, et de l'autre sur la face interne de l'épiglotte, environ vers son tiers posté- rieur. Il n'y a aucun doute que ce repli soit l'homo- logue du pli ary-épiglottique latéral du Tarsier, car en effet il contient un cartilage de Wrisberg. Mais nous insis- terons spécialement plus loin sur ce fait important que nous aurons à rappeler : l'insertion antérieure du repli ary- épiglottique latéral a quitté chez le ^''//«^o le bord postérieur. -^.PT c-Ar. Fig. IX. — Galago garnelti. — Partie gauche du larynx ; , pli aryténo- épiglottique latéral : , bande ve
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