Les voyages du sieur Le Maire aux iles Canaries, Cap-Verd, Senegal, et Gambie . ©s com-me le bout du Capuchon desJacobins. Le commun peupleva les pieds nuds > mais lesgens de qualité ont des fan-dales faites dun morceau decuir par deflbus en forme defemelles > &c attachées deflusF 7 par ⢠1^4 V O ï A G à s par descouroyes \ qui tiennentle pied de même que les fan-dales des Anciens. Leurs cheveux ^ quoyquecourts , font fort bien les garniffent de Gris gris rdargents de cuir $ de corail,de cuivre, &c. Ils portent à leurs oreilles des anneaux dé-tain y dargent & de cuivre,
Les voyages du sieur Le Maire aux iles Canaries, Cap-Verd, Senegal, et Gambie . ©s com-me le bout du Capuchon desJacobins. Le commun peupleva les pieds nuds > mais lesgens de qualité ont des fan-dales faites dun morceau decuir par deflbus en forme defemelles > &c attachées deflusF 7 par ⢠1^4 V O ï A G à s par descouroyes \ qui tiennentle pied de même que les fan-dales des Anciens. Leurs cheveux ^ quoyquecourts , font fort bien les garniffent de Gris gris rdargents de cuir $ de corail,de cuivre, &c. Ils portent à leurs oreilles des anneaux dé-tain y dargent & de cuivre, 11neft pas permis à ceux quifont nez de race defciaves deporter des cheveux,com- Les filles & les femmes font T^enc les - « fiiies&. nues depuis la ceinture enmef8Cfont Kauç, à moins que le froid nehabillées.|es 0blige à senvelopper de*quelque chofe elles fe cou-vrent lautre partie du corpsà \mzfaigne> ceft-à ^dire dunepièce de toile de cotton rayéà leur manière, & de la gran-deur dun petit linceul , quidefcend jufquà la moitié de la. du S*, le M aire, 235 lajamhe. Leurs cheveux fonraufli trefTez & ornez de corail& dautres bagatelles. Leurcoëffure fait une huppe furla tête de la hauteur dun de-my-pied r plus elle eft haute y& plus cela les fait eftimer. Les filles & les garçons vont nstous nuds jufquà lâge d on- nudsze ou douze ans. Les hom-mes & les femmes sornent lesbras & les jambes de corail,de menilles dargent, dor, dé-tain , & de cuivre félon leursricheflcs. Le cotton dont ces Peuplesshabillent viendroit chez eux «en abondance 5 sils vouîoientfe donner la peine de le cuL-tiver , mais ils fe contententduneceffaire , & fou vent mê-me à moins. Les femmes fi-lent le cotton, & les hommesfont la toile, dont la pièce na que I%6 V O ï A G E S que cinq doigts de largeur 5faute davoir les outils necef-faires pour la faire plus large,car du refte ils font âuflfi bonsTiflerans quen France. Ilsjoignen
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