Le Monde moderne . teactivité, réussit, en effet, à mener sa viede soldat, sans nuire à ses travaux depeintre militaire. Pour lui, la guerre,cétait la guerre; la paix, cétait la mise de la journée dAusterlilz. Lune deces quatre toiles eut même les hon-neurs dune curiosité dont peu dexem-ples, pas même le Sacre de Napoléonpar David, fournissent léquivalent. LeBivouac de lEmpereur la veille dAus-lerlilz, dune saisissante vérité de tèteset de poésie, attira tout Paris au Louvrepar masses compactes, et ladministra-tion des musées dut poser des faction-naires devant le tableau ! Le généralLejeune s


Le Monde moderne . teactivité, réussit, en effet, à mener sa viede soldat, sans nuire à ses travaux depeintre militaire. Pour lui, la guerre,cétait la guerre; la paix, cétait la mise de la journée dAusterlilz. Lune deces quatre toiles eut même les hon-neurs dune curiosité dont peu dexem-ples, pas même le Sacre de Napoléonpar David, fournissent léquivalent. LeBivouac de lEmpereur la veille dAus-lerlilz, dune saisissante vérité de tèteset de poésie, attira tout Paris au Louvrepar masses compactes, et ladministra-tion des musées dut poser des faction-naires devant le tableau ! Le généralLejeune sintitulait lui-même « élève dupaysagiste ^alenciennes ». De fait, sapréoccupation continuelle des fonds,des lointains, du cadre de nature de ses «56 CAMIACNKS DK NAPOLKON KN ITALIK siijels monliait assez riiiilueiue du i dun tnlonl fri-aiuli au milieu des étapes, !•?<*• 1 /ix se distingua par une souplesse de I n autre artiste de gracieux intérêt i qualités bien d irnaf^icr, Menjamin Zix, eut lIioinieur(le suivre Na[)oléon entre le généralI-ejeune cl Haeler dAlhe, dans des con-ditions où plus dun ingénieur-géographepouvait le jalouser. Nouvel exemple .Au délnil de sa campagne de Suisse(I799>, le général de Sehauenl)urg a>ailremarqué, dans une demi-lirigadedinfan-terie, un jeune sous-oflicicr se mêlant dedessin avec une assurance et une grâce Li:s :s i>1: i;\ <loii( il apprécia tout de suite rintérèt,et rattachait à son quartier général. Le fi^renadier se nommait Zix, natif<li Slrasbourg comme son général : ilallait appliquant sur les grandes routes et(hms les camps, à la libre école de lanature et de lobservation, les principes plus larges et com]) autant direlidéal de limprovisateur militaire,lhomme de regard et de rendu inten-sifs. A Berne, Zix faisait le portrait dufils de son général, sous luniforme den-fant de troupe dun régiment de hus-sards, e


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