Théâtre de monsieur Le Grand, comédien du roy . s maris devenir le modèle ,Et par mon repentir , me rendre digne delle »En un mot je prétens vivre en homme de bien ,Et gagner tous les cœurs pour mériter le fien ,Il le faut avouer, jai dans la Normandie ,Hanté jufquici mauvaife compagnie ;Quoiquon me faife accueil en cent lieux différens^Je nai pas un ami qui me prêca vingt f Soeur vindicative , arrogante , févére ,Na dans le fond du cœur jaraais aimé fon frère ,Elle eil bigotte , eniin , ceil tout dire , & jamais ^Elle ne minfpira , que des confeils mauvais :Toutes ces prudes là ne vai


Théâtre de monsieur Le Grand, comédien du roy . s maris devenir le modèle ,Et par mon repentir , me rendre digne delle »En un mot je prétens vivre en homme de bien ,Et gagner tous les cœurs pour mériter le fien ,Il le faut avouer, jai dans la Normandie ,Hanté jufquici mauvaife compagnie ;Quoiquon me faife accueil en cent lieux différens^Je nai pas un ami qui me prêca vingt f Soeur vindicative , arrogante , févére ,Na dans le fond du cœur jaraais aimé fon frère ,Elle eil bigotte , eniin , ceil tout dire , & jamais ^Elle ne minfpira , que des confeils mauvais :Toutes ces prudes là ne vaillent pas la maille ^ M E N A G E. 2^ De chez moi dans ce jour je veux quelle sen aille ,Et que ma femme foie maitrelTe en ma raaiforu M A R A U D I N. Quoi ! Monfieur, vous voulez .... B A R B A R I N. Je le veux , jai raifofl^Allez-vous-en trouver tout de ce pas ma femme ,Peignez lui les remords qui déchirent mon ame ^Et le vrai repentir que je fens dans mon cœur ;feignez lui mon amour . , ,, mais on yient, Q^cftma Sœur,. 14 LE MAUVAIS i SCENE , SIMONNE-SIMONNE. TT E bien , vous venez donc de voir votre Pim»•*- -?• bêche ; Eft-elle toujours iiere , 6c toujours pigrièche ,Ayez-vous bien encore elTuyez des mepris ? foeur , naigrifTez plus, sil vous plaît, mes qÙ prits 3Et ne ïne rompez-pas la tête davantage :Depuis affez long-tems vous brouillez mon ménage,Je men laffe à la fin, je vous le tranche net,Pour fortir de chez moi faites votre élogez fans trompette. SIMONNE. Ah l quelle î Prévôt vous lordonne , un frère vous en prie,Faites le diable à quatre , emportez-vous, peilez ,Murmurez, plaignez-vous , plaignez - moi, mais partez, SIMONNE, M E N A G E. 2. s I M O N N ne me plaindrai point de voir votre ame dure\A votre pafïïon immoler Ja nature ,Je n-artends pas de vous ces tendres mouvemens ,De lamour fraternel trop fertimers ;Je fçais quen vos pareils . le lang ne touch


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