. Les mysteres de l'amour divin : avec des reflexions morales, tirées de l'ecriture sainte & des saints peres . infi que nôtre Sei-gneur nous en menace luy-même O iij 3ii Les Myfierês dans fon Evangile , &: comme ilarrive en effet à Tëgard dune a-mante infidelle. Cette perfidie & cette ingratitu-de ne fe trouvent, helas i que tropfouvent dans la plupart des Chré-tiens. On regarde comme chofeindifférente de séloigner de Dieu& de labandonner pour de vai-nes créatures. Cependant quelleperte ne fait-on point en fe fepa-rant de cet appuy &: four-c^ de tous les biens • Et neft-cepaspar ce m


. Les mysteres de l'amour divin : avec des reflexions morales, tirées de l'ecriture sainte & des saints peres . infi que nôtre Sei-gneur nous en menace luy-même O iij 3ii Les Myfierês dans fon Evangile , &: comme ilarrive en effet à Tëgard dune a-mante infidelle. Cette perfidie & cette ingratitu-de ne fe trouvent, helas i que tropfouvent dans la plupart des Chré-tiens. On regarde comme chofeindifférente de séloigner de Dieu& de labandonner pour de vai-nes créatures. Cependant quelleperte ne fait-on point en fe fepa-rant de cet appuy &: four-c^ de tous les biens • Et neft-cepaspar ce moyen fe livrer à ks plusgrands ennemis, & à ce que nousavons de plus à craindre ï Nefouffrez pas,Seigneur,quenosâmes qui font vos époufes faifencun tel divorce , &une Ci effroyabledivifion avec vous qui êtes le plusaymable des époux : tenez-les tou-jours attachées à vous parles liensdane crainte ialutaire ôc dun a-mour fidèle j afin quelles ne tom-bent jamais dans cette funefte fepa-ration , qui ne peut leur cauferquune mifere &; quune confu/î àe t Amour Divin. 31^ UAMOUR ENNEMIEDE LORGUEIL. IL neft rien que Dieu ait tancen horreur que les luperbes ^ ôcil ny a rien au contraire quil che-xifTe davantage que les deffein de Dieu dans la creatipndu monde a été quen formant descréatures avec tant de belles qua-litez , celles qui feroient douéesde raifon & de liberté s*en occu-paiïênt pour le louer & le glorifier. Les luperbes ne luy rendentpoint cette juftice, ne soccupantque deux-mêmes,ôc en fe coût ce quils remarquent eneux de talens &de perfedionsjfbicpour sy complaire, ou pour en ti-rer de la louange <5c de leftimiCparmy les hommes. Les humbles au contraire toutoccupez, de Dieu , luy raportenttout ce quils remarquent en eux O iiij 320 tes Myprés de parfait & de louable, pour lenglorifier , &c sils s*occupent deux-mêmes, ce ncft que pour fe con-fondre dans la vue de leur mifere Sede leur foibleffe, en r


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