Gazette des beaux-arts . régulièrement, il ne doit y en avoir que six. Aucune famille anglaise, paraît-il,na des armoiries correspondant aux premières données, et celles des Longespéeseules sont conformes aux secondes. Quant à lécu gravé sur la face opposée(dazur aux fleurs de lis dor sans nombre), il pourrait rappeler un cadeau du roide France, qui ne voyait pas sans doute avec déplaisir les révoltes continuelles dujeune prince. Quoi quil en soit, le comte de Lancastre, fait prisonnier par lestroupes dEdouard II, fut décapité en 4322. l. r. \. Ces quatre tombeaux renfermaient les dépouilles :


Gazette des beaux-arts . régulièrement, il ne doit y en avoir que six. Aucune famille anglaise, paraît-il,na des armoiries correspondant aux premières données, et celles des Longespéeseules sont conformes aux secondes. Quant à lécu gravé sur la face opposée(dazur aux fleurs de lis dor sans nombre), il pourrait rappeler un cadeau du roide France, qui ne voyait pas sans doute avec déplaisir les révoltes continuelles dujeune prince. Quoi quil en soit, le comte de Lancastre, fait prisonnier par lestroupes dEdouard II, fut décapité en 4322. l. r. \. Ces quatre tombeaux renfermaient les dépouilles : 1° du cardinal Philippe deLuxembourg ; 2° de Thibault, père de Philippe, évèque du Mans ; 3° de François, sonpère, vicomte de Martigues; 4° de François, son neveu, également évèque duMans. 2. A. de Montaiglon, Chronique des arts, 1881, p. 79 et 111. —Aloïss Heiss, lesMédailleurs de la Renaissance, 1882. — Docteur Barthélémy, Chapelle Saint-Lazare,à la cathédrale de Marseille, XXXIII. — 2e PÉRIODE. 39 302 GAZETTE DES BEAUX-AKTS. dont le tombeau nous occupe, est figuré avec la légende Karolo VIIimperanle, a précédé toutes les œuvres du même genre exécutées poul-ies autres princes de la famille . Du reste, si, avant de se rendre enProvence, Laurana neût séjourné quelque temps au Mans, on necomprendrait guère lordre dans lequel apparaissent les médaillessorties de ses mains. Le fou Triboulet seul se fût alors permis deprendre la place réservée à Jeanne de Laval2. Est-il étonnant après cela que Charles dAnjou se soit tournéaussitôt vers lhabile artiste dont les talents lui étaient connus, lors-quil voulut, en 1473, élever un tombeau à la mémoire de son père?Laurana, qui était alors en Sicile, où dimportants travaux de sculp-ture lui avaient été confiés 3, se trouvait plus que tout autre fami-liarisé avec les traits du défunt, et lexécution de la statue qui devaittenir une si grande place dans le monu


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